Quels sont vos complexes ?
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Bidou tout mou, épaules de marathonien qui fait 2h05 les 42km, poignets aussi plat qu'un tournevis cruciforme, des cuissauds en fil de fer, le bidou tout mou, une dentition qui fait office de bombe à retardement, un bouton de l'espace dans le dos qui donne la flippe, un nombril qui suinte naturellement, un bidou tout mou. Mais à part ça chui un BG aux yeux bleus donc ça va.
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Niveau complexes, j'ai longtemps été "gâtée".
Je n'ai jamais eu un physique disons "avantageux" et j'ai longtemps été la proie des médisances et des moqueries (poils aux pattes, surpoids) et mon psoriasis a rajouté une jolie dose de méfiance et de dégoût de la part de mes camarades de classe. J'étais par ailleurs du genre "timide" et "réservée" et j'ai naturellement développé un cruel manque de confiance en moi.Mais le pire, en vrai, ce n'était pas tellement mes camarades de classe. Le pire, c'était ma propre soeur qui se moquait de moi et me mettait à l'écart. Quand elle ne m'accusait pas d'hypocrisie (parce que pour elle, mon côté calme et gentil c'était quelque chose de calculé de ma part, pour que nos parents la trouve, par comparaison, méchante), elle m'accusait d'être la honte de la famille. ^^ Quand elle a commencé ses études d'infirmière et qu'elle a suivit quelques cours de psychologie, elle m'a "diagnostiquée" comme étant "hystérique"..
ça a longtemps pesé sur mon mental et la façon que j'avais de me considérer moi-même. Il m'a fallut des années (et un millier de kilomètres) pour me libérer de mes doutes et de mes complexes.
Enfin, je parle de libération, mais... certes, je ne crains plus d'aller à la piscine / plage sans m'être rasée au préalable. Nafoute de celles et ceux que les poils rebutent. Mais, je porte toujours des jupes extra-longues ou des pantalons... je trouve ça confortable et joli.. mais je ne pourrais pas réfuter catégoriquement l'idée que je cherche encore, inconsciemment, à cacher mes jambes.
Et pour le manque de confiance en moi... j'assume bien mieux, surtout depuis que j'ai comprit certaines choses à mon sujet .. mais j'avoue rester fragile à ce sujet.
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Sympa la soeur…
J’en ai une qui est un peu dans ce genre. Qui m’appelle la grosse ou alors quand je mange du gras « et bah allez ça y va ». Elle sait très bien que je complexe avec mon corps et la dernière fois il y avait un anniversaire chez mes parents avec une trentaine de personnes et elle m’a sorti « allez va chercher ton bikini » alors qu’elle sait très bien que j’ai horreur de me mettre en maillot de bain devant plein de gens. Et évidemment, avec tous ces invités, je ne me suis pas baignée. Enfin bref, tant mieux si t’as réussi à t’en foutre du regard des gens. Ça se voit qu’on le vit mieux ainsi !
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Je suis pas sûre que tous les complexes viennent du regard des autres ou de la comparaison. En l'occurrence j'ai évoqué ici un complexe physique (les oreilles) dont absolument personne ne m'a jamais parlé. Il n'y a que moi qui le vois, et j'en ai parfaitement conscience, et ça ne change rien au pb. C'est un truc irrationnel et compliqué, il suffit pas de se dire qu'on est parfait tel qu'on est, un complexe c'est vouloir être autrement (pas juste vouloir avoir un joli [insérer une partie du corps] selon les canons de la beauté en cours).
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@Shanna a dit dans Quels sont vos complexes ? :
C'est un truc irrationnel et compliqué
je suis tout à fait d'accord avec toi.
Je pense que c'est d'abord et avant tout lié à notre capacité à nous accepter pleinement tels que nous sommes avec nos qualités et nos défauts... et surtout, avec nos différences. Car en réalité, avec du poil au pattes, être gros(se), maigre, grand(e), petit(e), etc. ou avoir des oreilles qui nous mettent mal à l'aise.. avant que ce soit perçu comme un "défaut" par soi-même et/ou par les autres, c'est d'abord et avant tout quelque chose que l'on perçoit comme une différence.Or, on ne nous apprend pas forcément à accepter les différences (les nôtres ou celles des autres). On a besoin, c'est humain, de se sentir appartenir à quelque chose de plus grand que soi pour se sentir accepté et aimé. Et il suffit de peu, parfois, pour perdre ce sentiment d'appartenance et la confiance qui va avec.
Je pense qu'il est possible de faire un travail sur soi pour améliorer ce rapport difficile que nous avons avec nous-même et tenter de mieux nous accepter nous-même, même avec ce que nous percevons de différent / comme un défaut / une mochitude chez nous. Mais je pense aussi que cela à ses limites et que finalement, plutôt que de chercher à ne plus avoir de complexe, il faut parfois apprendre à vivre avec.. puisque, d'une certaine façon, ça fait aussi parti de nous-même, de notre personnalité, de ce que nous sommes. Tant que le complexe en question ne nous empêche pas d'être heureux(se).
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@Shanna a dit dans Quels sont vos complexes ? :
C'est un truc irrationnel et compliqué, il suffit pas de se dire qu'on est parfait tel qu'on est, un complexe c'est vouloir être autrement (pas juste vouloir avoir un joli [insérer une partie du corps] selon les canons de la beauté en cours).
Mais mais mais, pour rappel, tu es Shanna, tu es une incarnation de la femme parfaite, pourquoi vouloir être autrement que parfaite
Au delà de la boutade, je ne pense pas que le truc soit de se dire qu'on est parfait tel que nous sommes.
Objectivement, nous ne le sommes pas, aucun de nous (putain, enfin un truc dont on peut être à peut prêt sûr à 100%).
Mais surtout que nous sommes juste tel que nous sommes.Certains aspects sont modifiables, "travaillables", d'autres sont tels qu'ils sont. Et à quoi bon se pourrir la vie avec des choses sur lesquelles nous n'avons pas d'emprise. D'un point de vu rationnel, on a clairement autre chose à faire de nos vies.
Ce qui fait notre attrait tous autant que nous sommes, c'est cette fulgurante unicité créée dans l'addition pharaonique de tout ces plus et ces moins à nos yeux.
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Un complexe c'est d'abord et surtout un manque d'estime de soi.
Et ça ne s'arrange pas avec le regard "des autres".Si les parents apprennent à leurs enfants à s'aimer tels qu'ils sont, on en fera des adultes heureux, bien dans leur corps et dans leur tête.