"La France, tu l'aimes ou tu la quittes"... D'accord !
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Je n'ai pas encore répondu, donc voici ma contribution:
@godzapon a dit dans "La France, tu l'aimes ou tu la quittes"... D'accord ! :
- Envisageriez vous un jour de quitter le pays pour vivre à l'étranger ? L'avez vous déjà fait ?
J'ai séjourner en chez des familles d'accueil en Angleterre, en Allemagne et au Canada (Québec), pour moi quitter le pays n'est pas un soucis, tant que je suis pas posé dans mon projet de vie. Mon foyer c'est mon cœur, et celui ci est porter par ma chère et tendre et ma fille, peu importe où sur le globe je serai.
- Dans quel pays ?
Au Québec assurément, espace sauvage, philosophie social etc, c'est globalement plus chaleureux la bas qu'ici, il y a un énorme melting pot et j'ai l'impression que les gens sont globalement plus tolérant dans la différence qu'ici, j'ai assisté à un truc que j'ai jamais vu en France: à Toronto sur une immence place, à divers endroit, il y avait des personnes regroupé avec des pancartes, c'était différents représentant religieux qui faisais du lobbyisme urbain pour leur religions: induouisme, musulmane, christianisme, et d'autre encore. Et personne ne se balancé des pavés à la tronche, et y avait pas une présence policière plus que quand je me balade dans la rue.
- Pour quelles raisons partiriez vous / êtes vous partis ? (Famille, travail, matraquage fiscal ^^)
En fait c'est plutôt, pour qu'elle raison je reste en France: je suis rentré par amour, mais clairement si je n'étais pas sorti avec le jour de mon départ la bas (presque) je serais rester.
- Et la corollaire, pour quelles raisons ne partiriez vous pas ?
Ma réponse est déjà répondu du coup
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Je me suis pas mal posé la question, surtout attirée par les pays du nord. Bon, outre le fait que l'islandais semble compliqué à apprendre, j'aimerais bien avoir des retours de personnes qui ont réussi à s'établir ailleurs.
Comment est-ce que ça se passe niveau travail (s'ils sont dans leur secteur ou non)? S'ils se font des connaissances ou autre? -
J'ai quitté la France par amour. Non pas que je n'aime pas la France. Mais si j'avais du faire ma vie avec la France j'aurais regretté toutes les frustrations que ça m'aurais apporté. J'ai préféré m'engager auprès d'une humaine.
Et comme je suis nul en assimilation, je continue de tremper mon pain dans le café, je parle fort, je dis au moins 10 gros mots par heure, et je fais croire que la viande de cheval est meilleure que celle de porc et qu'on devrait en servir à la cantine pour les enfants de mon origine. -
Alors, il faut savoir que en tout premier lieu que je n'ai pas quitté la France parce que je ne l'aimais pas. D'ailleurs, je continue d'être un grande défenderesse de sa culture.
Si j'ai quitté la France, c'est par amour.
Mon mari a perdu son emploi en France et trouvé une belle opportunité professionnelle en Angleterre et je l'y ai suivit. Et c'est exactement le même processus qui nous a conduit en Autriche deux ans plus tard.Nous ne connaissions de la langue de Goethe que les grandes bases : bonjour, aurevoir, s'il vous plait, merci... On a très vite appris à dire "je ne parle pas allemand" ^^
Heureusement, l'entreprise de mon époux nous a financé à tous les deux des cours pour apprendre les bases. Ensuite, ben, j'ai apprit sur le tas, contrainte et forcée par la nécessité.
au bout de 15 ans, je m'en sors pas trop mal, du moins à ce qu'on me dit.
j'ai encore beaucoup de mal lorsque les gens s'adressent à moi en parlant vite et/ ou avec un accent marqué. Il vaut mieux, également, que ça reste dans des domaines que je connais.Niveau intégration, nos deux enfants ont toujours été intégrés au système scolaire local.
En ce qui concerne mon cercle social, il est très intimement lié à internet. Mais il faut savoir que j'ai un profil particulier. Mon isolement social dans mon pays d'accueil est donc davantage lié à mon caractère et ce que je suis qu'à des difficultés qui pourrait être lié à la culture autrichienne. Les gens y sont relativement accueillant et les lieux de rencontre ne manquent pas.
Une des difficultés auxquelles il faut faire face et à laquelle s'attendre, surtout si on souhaite une expatriation sur le long terme, comme c'est le cas pour nous, est liée au système bancaire qui exige un passif assez long pour pouvoir accéder aux systèmes de crédit. Sinon, ben, l'Autriche étant un pays européen, il n'y a pas vraiment de choc des cultures et de soucis de compréhensions ou d'a priori négatifs.
Voilà pour un bref aperçu de mon expérience personnelle sur le sujet.
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en france ou ailleurs le principal c'est dêtre bien ou tu te trouve
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@pompon Et perso, j'ai plutôt tendance à penser qu'on est bien avec qui on est et pas ou nous sommes.
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Je ne vais pas vous contredire, mais ce n'est pas aussi simple que ça peut le paraitre.
Certes, je suis heureuse. Mon foyer est là où vivent ceux que j'aime.
Mais justement, il est là le problème. Tous ceux que j'aime ne sont pas à proximité immédiate.
Je ne souffre absolument pas du mal du pays. J'aime la France, comme je l'ai dit et je l'aimerai sans doute toujours. Elle est mon pays natal, là où on poussé mes racines, sa culture a imprégné mon être durant mon enfance, mon adolescence et ma vie de jeune adulte. Mais je ne souffre pas de vivre en dehors de ses frontières.Ce qui me fait souffrir, par contre, c'est de savoir que ma maman - qui a désormais franchit le cap des 70 ans - vieilli loin de moi et que je ne peux pas lui offrir toute l'aide et le soutien que je voudrais pourtant lui apporter.
Et je regrette de ne pas voir mes nièces et neveux grandir. Et de ne pas voir mes soeurs aussi souvent que je le souhaiterais. Et je le regrette d'autant plus que bien des promesses n'ont pas été tenues : On m'avais dit : "tu verras, avec internet, les mails, les réseaux sociaux, etc., on restera en contact. On enverra des photos, on fera des visio... " Je suis la seule à avoir un compte Facebook actif (compte que j'ai créé essentiellement pour rester en contact avec ma famille et mes amis de l'époque), la seule a avoir un compte Instagram ; je suis la seule à publier régulièrement des photos (via mon blog) ; je suis la seule à envoyer de temps en temps des mails auxquels on ne réponds que rarement ou au mieux, très tardivement.Et je ne vous parle pas des évènements que l'on rate. Je n'ai pas pu assister à l'enterrement de mon père qui est décédé en avril 2019, tué par ce [bip] de covid.
Alors, je ne regrette pas notre décision.
Mais, émotionnellement, parlant, c'est parfois difficile. -
@artelise Tu sais, ma femme, comme moi, vivons loin de nos familles respectives.
Certes pas aussi loin que toi ( 800km), mais c'est une coupure nette quand même. T'es pas là en 10 minutes si il y a un souci.
Je comprends ce que tu dis en un sens.Pour autant, en tout cas pour moi (mais ma femme en est arrivé à la même conclusion), j'ai été élevé dans l'idée que le plus beau cadeau que nous pouvions faire à nos parents était de vivre nos vies et nous épanouir quelques soit les conditions, la destination etc...
Il ne nous ont jamais fait pour que nous nous occupions d'eux ou que nous restions sagement à côté.
Mes parents ont d'ailleurs aussi pas mal bourlingué. Aucun de mes frères et sœurs ne sont né au même endroit par exemple.Ma famille aujourd'hui, c'est vraiment ma femme et mes enfants.
Ça n’empêche pas l'attachement à mes parents, ni le fait que je les aime et qu'il le savent.PS: et nous appliquerons la même chose avec nos enfants.
D'ailleurs, c'est plutôt nous qui risquons de nous barrer le moment venu -
@jabba-the-hutt a dit :
Pour autant, en tout cas pour moi (mais ma femme en est arrivé à la même conclusion), j'ai été élevé dans l'idée que le plus beau cadeau que nous pouvions faire à nos parents était de vivre nos vies et nous épanouir quelques soit les conditions, la destination etc...
Elle est certainement là, l'origine de ma souffrance.
De fait, ma maman ne me reproche plus d'avoir fait le choix de l'expatriation. Mais, cette liberté, c'est une chose que j'ai dû imposer. Ma mère s'est toujours efforcée de faire sa vie le plus proche possible de sa propre mère. Refusant d'envisager d'aller vivre dans un autre département, pour rester, au maximum, à une heure de route de sa maison d'enfance. Elle reprochait souvent à ses frères et soeurs, d'avoir fait le choix de s'éloigner, de ne passer que rarement pour rendre visite à leur mère; rappelant, à la moindre occasion, que du coup, c'était elle qui en faisait le plus pour sa mère, qu'elle était la plus présente. Alors, certes, elles nous disaient que, oui, quand nous serions adultes, il serait normal que nous fassions notre vie, que nous prenions notre envol et tout ça.. mais dans le même temps, à chaque fois qu'une décision devait être prise (lieux des études, par ex.) elle nous incitaient toujours à faire le choix de la proximité ("comme ça, on pourra vous aider, si vous restez proches") et plus tard, elle a toujours eu tendance à n'approuver que les choix qui ne nous éloignaient pas d'elle.
Alors, non, la décision n'a pas été évidente.
Il n'a pas suffit de dire "on va aller s'installer hors de France" et hop, tout le monde rit et tout le monde est content. Il a fallut argumenter, faire comprendre, justifier, convaincre et finalement, assumer.
Au début, après notre départ (en Angleterre, tout d'abord) j'ai souvent eu droit à des "oui, mais la visio, c'est pas pareil, on peut pas vous toucher" et des "vous êtes loin, tout de même, on peut pas simplement venir chez vous et repartir dans la journée. C'est compliqué, ça coûte cher...", etc.
Ensuite, le discours à fini par changer. Par lassitude ? compréhension ? ai-je enfin acquis le droit de m'épanouir loin d'elle, ou a-t-elle juste fini par comprendre que ses petites phrases culpabilisantes ne marcherait pas ? J'avoue, je l'ignore.Alors, oui, j'ai beau savoir que finalement, l'essentiel, c'est mon mari, mes enfants, la famille que nous formons, je ne parviens pas vraiment à me libérer de ce sentiment de culpabilité, de l'impression que, d'une certaine manière, j'ai brisé / trahi une sorte de pacte tacite familial.
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@jabba-the-hutt : mon père, 95 ans, veuf depuis 6 ans, seul et autonome chez lui, enfin, pas pour tout, est bien content que j'aille le voir 3 jours par mois ( suis à 2h30 de chez lui en voiture ).
J'habitais avant à 17 kms de chez lui. Je suis partie ( ma mère était encore en vie ), il l'a beaucoup regretté ( je suis l'enfant avec lequel il a le plus de complicité ).
Bon, sans culpabiliser malgré tout parce que ma soeur et mon frère sont tout proches.@artelise a dit dans "La France, tu l'aimes ou tu la quittes"... D'accord ! :
"oui, mais la visio, c'est pas pareil ".
Certes, mais c'est mieux que rien, les tiens devraient raisonner ainsi ( pardon pour ma franchise ) .
Avec 2 de mes 3 fils qui habitent loin, on s'en fait régulièrement, beaucoup pendant le confinement. C'est bien sympa de voir nos têtes, les expressions du visage, etc.
Ce sont eux qui m'ont inscrite sur messenger pour que nous puissions faire des visios.
A chaque problème sa solution. -
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Ma famille aujourd'hui, c'est vraiment ma femme et mes enfants.
Ça n’empêche pas l'attachement à mes parents, ni le fait que je les aime et qu'il le savent.Je ne sais pas si c’est parce que je n’ai ni enfants, ni mari mais j’ai du mal avec le « ma famille c’est ma femme ou mon mari et mes enfants ».
Si j’étais mariée avec des enfants, ma famille ce serait aussi mes parents, mes sœurs, mes neveux, nièces. Du coup, si par malheur, il arrivait quelque chose à ta femme ou si vous vous sépariez, tu n’aurais plus de famille ? -
@Ouma quand on est marié avec des enfants, c'est normal de considérer son époux et ses enfants comme la famille, les parents passent après.
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@Ouma : la définition du mot famille stipule : ensemble de personnes vivant sous le même toit. Avant, plusieurs générations vivaient ensemble mais de nos jours, cela se limite aux parents et aux enfants.
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@Ouma je suis un peu comme toi, je pense.
Mon conjoint et mon fils sont ma famille mais rien n'est comparable (pour moi hein) à la relation que j'avais avec mes parents. Ils ont laissé un très gros vide en partant ! -
Pour moi, le sens du mot famille va au-delà de sa simple définition sur le dictionnaire. Même si j’étais mariée ou si j’avais des enfants, mes parents ne passeraient jamais après ce petit monde. Ils seraient à égalité.
Je fais bien de ne pas avoir d’enfants. Si c’est pour me saigner pour eux et qu’ensuite ils considèrent que je passe après leur conjoint et enfant. Même si on répète qu’on ne fait pas d’enfants pour les garder auprès de soi. Être parents c’est quand même pas simplement créer des enfants et être oubliés ou passés au second plan plus tard. Enfin, selon ma vision des choses.
Dans ma famille, hormis une de mes sœurs qui a une vision stricte du sens famille tel qu’il apparaît sur le dictionnaire, on vit quasiment tous sous le même toit. Ce n’est pas juste dormir dans la maison familiale. C’est y passer tous les week-ends et vacances, voire même la semaine. Les enfants de ma soeur numéro 2 vivent la semaine avec mes parents. Ce n’est pas que dormir chez eux, c’est rentrer de l’école, manger, siester, jouer, etc. D’ailleurs, ma soeur numéro 2, ce qu’elle aimerait, c’est acheter un énorme corps de ferme ou une énorme propriété pour y construire chacun sa maison dans laquelle on vivrait tous côte à côte.
Et c’est peut-être parce que je suis seule sans famille nucléaire, que l’idée ne me dérange pas.Peut-être que si j’avais vraiment ma famille nucléaire, je penserai autrement, mais je ne suis pas sûre.
Je pense que ceux qui pensent que leur vraie famille ne se limite qu’à leur conjoint et leurs enfants, c’est qu’ils ont eu une première famille (celle avec leurs parents) dont ils n’étaient pas proches pour les considérer ensuite au second plan. D’ailleurs, je me demande comment ils réagiraient si leurs enfants leur disaient « vous passez après ma femme et mes enfants » sympa la reconnaissance.
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Dans le dico, il y a plusieurs sens et aussi la définition : L'ensemble des personnes liées entre elles par le mariage ou par la filiation (ou par l'adoption).
Mais c'est vrai que les gens ont tendance à accorder plus d'importance à celle qui vit sous le même toit. Ça veut pas dire qu'ils n'aiment pas leurs parents, et frères et sœurs.
Généralement la priorité est accordée à la cellule proche, le foyer, ceux avec qui on partage le quotidien. Le quotidien et l'amour partagé continuellement, ça unit de manière plus forte les gens.
@Ouma vous êtes les uns à côté des autres, quasiment sous le même toit, et vivez presque tout le quotidien ensemble donc oui c'est normal que tu ne voies pas les choses de la même manière. -
@Ouma mais c'est normal que les parents passent après les enfants, quand on fait des études et qu'on habite loin comme dans mon cas, une fois marié, les parents passent après et ça ne me choque pas que mon fils fasse passer sa copine avant nous, c'est normal dans ma vision de la famille. J'ai fui mes parents dès que j'ai eu l'âge, je ne supporterais pas de les voir toutes les semaines, être adulte c'est s'éloigner de ses parents, sinon je considère ça comme de la dépendance affective.
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@Cynthia80
pour te répondre,
combien n'ont pas coupé le cordon ombilical ?...à contrario, le fait que chaque ménage ait son propre lieu d'habitation a joué énormément sur l'éloignement entre les générations.
Chacun pour soi... Même si le téléphone permet de garder contact.Mais revenons au sujet du topic...
Quitter la France, du moins provisoirement, il ne faut pas hésiter !
Cela permet d'apprécier notre pays quand on y revient, je vous l'assure !
(malgré toutes les critiques nécessaires pour un changement dans le bon sens )
et cela permet -aussi- d'élargir les connaissances, et de s'ouvrir à d'autres cultures. -
Parler de couper le cordon serait plus juste pour moi plutôt que parler de dépendance affective. Nous ne sommes pas dans l’incapacité psychologique à vivre sans l’approbation ou le jugement de mes parents non plus.
Pour en revenir également au sujet, je pense que je ne pourrai pas quitter définitivement la France. Chaque fois que je pars, je suis heureuse de rentrer.
A une période, j’ai voulu quitter la France pour aller au Canada mais je ne voulais que travailler dans la police et il fallait avoir la nationalité canadienne. Donc j’ai vite abandonner cette idée. Certainement parce que dans le fond je ne voulais pas quitter la France parce que ce n’était pas non plus infaisable. Avec un peu de temps, de patience, en acceptant d’exercer un autre métier en attendant, j’aurais sûrement pu le faire.