Se réveiller un matin à 6 heures. Gueuler comme une salamandre. Hey oui. C'est l'heure d'aller au charbon. Le sacro-saint travail. On se lève. La patte droite titube. Le froc s'enfile au 6éme essai. Le visage est blême. La toilette du matin? Flemme. On verra ça ce week-end. Le week-end? Réaliser qu'en fait on est samedi matin. Qu'il n'y a pas de travail. Retourner au lit en vêtements de travail. Parce que flemme. Parce que dodo. Plus qu'un plaisir. Une jouissance spirituelle.
Meilleurs messages postés par Koursk
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RE: Plaisirs minuscules
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RE: Le Bonheur du jour !
C'est officiel, je viens de réserver un périple d'une semaine à Paris début avril pour gambader dans les musées et planter mon drapeau sur le Champs de Mars. Connaissant mes compétences en matière d'orientation, c'est un allez simple vers un paquet d'emmerdes mais je suis content.
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RE: Le Bonheur du jour !
Aujourd'hui weekend anthologique de jeune branleur. Falaise d'Étretat, se bourrer la gueule à Rouen, faire de la voile à Fécamp, crapahuter dans les jardins de machin de l'abbaye dont j'ai oublié le nom. Bref, c'est une monstruosité sans nom.
Par contre j'ai pété et comme on est dans une petite voiture à 4 voyageurs, l'ambiance n'est pas très bonne.
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RE: Le Bonheur du jour !
Je rassure les membres. Seul à l'appartement aujourd'hui :
Je m'en donne à coeur joie.
Seule ombre au tableau, faire dodo demain sur le brancard et se réveiller avec une dentition incomplète. Adieu les frites.
Just do it. -
RE: Le Bonheur du jour !
Une journée de mâle alpha. Tout simplement.
1h d'avion privatisé en survol du Mont-Blanc et toutes les conneries autour.
Enfin privatisé.. Y avait juste papy qui arrêtait pas de raconter sa vie pendant que la radio de l'aéroport gueulait "papa Charly check décollage, 40 degrés stop" et le pilote en pouvait plus de la vie.
Moi j'ai fait le job et j'ai dis que le Mont -Blanc faisait 4807 mètres. J'ai été un bon fayot. Fier de mon attitude.
Ensuite 1h45 de bateau découvrir le lac d'Annecy. Bon j'ai choppé @Egon sur le forum à un moment donné donc je lui ai mis un coup de pression pour qu'elle arrête ses conneries et qu'elle se concentre un peu.
Ainsi donc nous aurons poncé le lac et les Alpes sur terre, dans les airs et dans la mer. J'ai toujours pas pété mes chicots pourris durant le séjour et ça aussi c'est un autre bon point.
La soirée s'est terminée moyen-moyen avec un caprice de Madame pour s'enfiler un yaourt personnalisé rempli de touskonveu.
Y avait des fraises mais surtout des barres de chocolat. Et il fallait payer ce bousin au poids. Ça m'a coûté un bras. Je balance car j'en ai plus rien à péter.
Bref. Retour à la réalité demain soir.
Je créerai plus tard un topic sur la randonnée s'il n'existe pas car j'en ai gros sur la patate, ça m'obsède. Si si la famille. -
RE: Le Bonheur du jour !
J'ai déniché le meilleur pédagogue du far-west. Un moniteur à 5/5 à 64 avis Google. J'ai accompagné @Egon ce matin pour l'inscription comme à une première rentrée des classes.
On entendait au loin la voix off qui posait les questions dans la salle de cours.
Ces putain de questions du type "je roule à 84km/h. On annonce de la grêle à 18h30. Un hibou traverse la route à l'instant T et j'ai bu une Despė. Dois-je mettre mon clignotant à droite?"
J'ai joué aux vrais avec le moniteur en mode"Ha les jeunes. Nous aussi on a connu ça au bon vieux temps" alors qu'en 2022 je vais toujours me garer aux extrémités des parkings pour ne pas avoir à me garer entre deux voitures car ça me fait stresser de la rondelle.
L'aventure commence. -
RE: Le topic déprime (quand t'es triste)
@Astyanax Je réagis modestement avec du retard à tes messages sur le sujet pour dire avec déception que je ne connais pas vraiment la recette miracle pour rencontrer des gens mais que je me suis reconnu dans les grandes lignes sur tes sensations du moment, du moins il y a quelques années. Pour avoir lu tes écrits sur le forum comme je le fais régulièrement pour tous en mode fantôme, on ne m'ôtera pas de l'idée que ta personnalité me semble passionnante à un haut degré et que de lire et écrire dans un bar c'est trop du style sa mère toi-même tu sais. Pour de vrai hein. Pas possible qu'uniquement des types shootés à la dose de Ricard viennent à toi. La situation va tourner. Quand, pourquoi, dans quelles circonstances, qui, quoi, quand, pourquoi, demain, je sais pas, quand, je sais pas, mais ça tournera.
Affectueusement. -
RE: Le Bonheur du jour !
Le bonheur de penser à vendredi et d'être en week-end de vendredi jusqu'à lundi soir. Manger du miam-miam à Noel et se péter le bide avec des rillettes, des pavés de biche, des frites, boire quelques coups en espérant avoir été sage cette année pour avoir tout plein de cadeaux.
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RE: Le Bonheur du jour !
Bâle et Zurich en Suisse, château du Haut-Koenigsbourg, Sélestat, musée du train à Mulhouse, Strasbourg et ma putain de princesse de cathédrale, le tout en 4 jours et 118km de marche en 96h. Je suis rincé du cul mais en vie.
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RE: Le Bonheur du jour !
Demain grand départ. Comme toutes les semaines. Lille, Bruxelles, Bruges, Charleroi, Courtrai, Wasquehal, Villeneuve d'Ascq on arrive. Sur 5 jours. Il y a 4 intrus dans la liste. Sauras-tu les retrouver ? Les semaines de 3 jours c'est la vie non de dieu.
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RE: Le Bonheur du jour !
Pendant ce temps-là, la jeune princesse a obtenu sa récompense pour le permis.
Un Switch Oled de chez Nintendo de je sais pas quoi pour jouer à Super Pingui.
Ça fait 2h que je n'existe plus. Peut-être que sur Tinder on me remarquera allez savoir. -
RE: Le topic défouloir (quand t'as envie de rager)
Hier ça allait à peu près. Forcément je bougeais pas d'un iota et on me mettait mon Magnum double choco directement dans la bouche. Y a pire. Mais aujourd'hui j'ai tafė et bah putain les guiboles avaient la tremblote et c'était bien dur. Du coup j'me sens moins bien que hier et de loin. Et dodo dans 5 minutes désormais.
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RE: Les coups de vieux
@Kallindra Pour des raisons diplomatiques je ne peux pas acquiescer. Surtout que j'ai de très légères teintes blanchâtres qui apparaissent sur les contours de ma barbe.
Pour des raisons de sécurité j'affirme donc que @Egon est toujours une jeune lolita aussi pétillante que pendant ses années de fac.
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Eddie the Eagle
Eddie the Eagle. C'est quoi ce bordel ?
Eddie the Eagle est un film tout gentil sorti sur grand écran en 2016. Il dure 1h45 et est souvent considéré comme un biopic. Bref c’est bien beau tout ça mais c’est avec qui et ça parle de quoi ? Calme toi jeune fifrelin, le ban n’est jamais loin.
Eddie the Eagle est réalisé par Dexter Fletcher. Dexter c’est pas un rigolo, il a quand même été derrière la caméra de Bohemian Rhapsody ou Rocketman. Dés fois quand il est pris en photo avec ses cheveux argentés on dirait qu’il est sous coke H24 mais en théorie il est clean.
Jusque là on pourrait dire « t’es gentil mais on s’en branle ». Pas faux. Mais au niveau des acteurs ça envoie du pâté quand même. Un duo détonant porte le film.A ma gauche Taron Egerton. Taron est un jeune saligaud qui a accédé à une bonne petite renommée avec le film Kingsman : Service Secret. Il y incarnait un jeune fanfaron, espion de surcroit. Déjanté et bourré d’actions, le film faisait son office en termes de divertissement pour la plupart des spectateurs. Il a joué le rôle d’Elton John dans Rocketman (2019) déjà mentionné. Mais 3 ans auparavant il s’offrit donc le premier rôle d’Eddie the Eagle avec là aussi un rôle de composition ou il devait incarner une personne qui a réellement existé.
Taron pour Eddie the Eagle s’associe avec Hugh Jackman. Présenter le bon vieux Hugh ? Réellement ? Hugh a fait mouiller quelques slips au cours de sa carrière on ne va pas se mentir. Tout d’abord le mien avec Van Helsing en 2004 c’est vous dire le niveau. Huggy comme on l’appelle dans l’intimité porte la trace de l’inénarrable Wolverine dans les doubles trilogies-quadrilogies-reboot des X-Men. Ou bien incarne un magicien moitié pervers dans le Prestige. Bref Huggy a participé à Eddie the Eagle mais cette fois-ci il ne transperce personne.
Nous citerons également à titre posthume Christopher Walken. L’une des vedettes de Voyage au bout de l’enfer, rien que ça.
Bref déjà 200 lignes pour pondre des conneries mais ça parle de quoi ? Que nenni jeune oiseau.
Je t’envoie ci-dessous le synopsis qu’Allociné a pondu sur le film :
Eddie Edwards n’a jamais rien eu d’un athlète, bien au contraire. Pourtant, depuis qu’il est petit, il n’a qu’un seul rêve : participer aux Jeux Olympiques. Au fil des années, ni son piètre niveau sportif, ni le manque de soutien, ni les moqueries n’ont entamé sa volonté. Et c’est ainsi qu’en 1988, celui qui n’a jamais lâché a réussi à se retrouver, on ne sait trop comment, aux Jeux Olympiques d’hiver de Calgary.
Avec l’aide d’un entraîneur aussi atypique que lui, ce sauteur à ski pas comme les autres va secouer le monde du sport et conquérir le cœur du public en accomplissant une performance olympique aussi improbable qu’historique...
Un peu plus bas tu trouveras un lien qui renverra
vers PayPal pour me récompenser de mon travail de mise en forme et de mon effort d’écriture, si chaque membre versait 1 euro ça me permettraitvers la bande annonce du film.L’avis de Kourski la Tepu :
Tout d’abord je dois reconnaître que je me fais attraper à chaque fois qu’un film a pour slogan un truc du genre « à partir de faits réels » ou « films inspirés d’une histoire vraie » ou « film tiré d’une histoire vraie » et toutes les variantes qui existent. Eddie the Eagle est donc tiré d’un fait réel qui s’apparente au monde du sport et les sacro-saints Jeux Olympiques. Ne fuis pas jeune étourneau, tu n’as pas besoin de connaître le champion de Trampoline aux J.O. d’Athènes en 1896 pour apprécier le film. Apprécié par beaucoup de personnes à sa sortie pour son côté « Rasta Rockett » le film a été plébiscité pour son côté léger et s'affiche bien comme étant une petite comédie mignonette avec quelques touches de drama par-ci par-là. Taron joue donc le rôle d’un réel sauteur à ski britannique et le mimétisme avec le sportif britannique est assez frappant dans l’élocution. Il porte le film, s’en accommode sans stresser et scelle son destin définitivement car c’est à lui que Dexter fera appel pour jouer la diva Elton. Suivre pas à pas le parcours et le combat de cet athlète maladroit et destiné aux oubliettes à un côté attachant. Snobé par l’élite, moqué par ses adversaires, le triomphe de la volonté comme dirait Tonton peut porter au firmament et une participation olympique, le graal. Huggy-Wolverine tente de jouer la comédie, interprète un type sur le déclin puis sur le retour, le scénario est convenu, les stéréotypes vont bon train, c’est potache parfois, drôle également, la musique est bien bonne, tout particulièrement sur le final ou personnellement l’émotion m’a pris aux tripes et j’étais tout fou. On ne regarde pas ce film pour briller en soirée et débattre sur le thriller norvégien Les révoltés de l’île du Diable clairement. Mais si on veut un petit divertissement sympatoche, rire un petit peu, faire résonner notre corde de patriote et supporter un type un peu perché, je dis banco mon poussin.
Hommage donc à Michael Edwards sauteur olympique, britannique et symbole de l’échec héroique.
(Je ne sais pas faire les deux petits points sur le i de héroique ça me gave)
Maintenant que j’ai posté mon avis, je réalise que je n’ai pas vu le film. Récemment. Peut-être qu’un 2éme visionnage me fera dire que c’est à chier. Je ne pense pas. C’est aussi ça la magie du cinéma.
Edit : Je sais pas trop faire les vignettes illustratrices pour coller au topic.
Edit 2 : Apparemment Christopher Walken n’est pas mort. Mes excuses pour la personne concernée. -
RE: Théâtre et confiance en soi
Je n'ai jamais eu confiance en moi.
J'ai joué plus jeune dans la pièce à succès Lucky Luke part en couille. Le rôle d'Averell Dalton. On m'a dit plusieurs fois que j'étais excellent dans le rôle du benêt. Je suis reparti avec un manque de confiance supérieur à ce qu'il était initialement. -
RE: Raconte ton plus beau voyage
Je vais faire bref. ()
Mon voyage le plus vivifiant, dépaysant et agréable fut sans doute à Crozon. J’aurai pu choisir du clinquant, du choc, du violent mais non car j’étais hypé depuis de longs mois par la perspective de sniffer l’air marin de la presqu’île de Crozon.
Dans mon désir absolu de tout contrôler à l’avance, les grandes lignes de la semaine étaient tirés 3 mois à l’avance avec randonnées et visites prévues avec un horaire précis. Un jour bonus était exclusivement dédié pour les imprévues et le G.P.S était réglé au poil de cul. J’avais presque à l’avance la cartographie du Finistère dans la tête.
Alors la presqu’île de Crozon qu’est-ce que c’est que ce merdier ?
C’est une presqu’île qui claque de par son positionnement aux petits oignons.
Dans le fin fond du Finistère, juché sur des collines verdoyantes, elle vous offre un quadrillage de toute beauté avec la baie de Douarnenez au sud, la rade de Brest au nord, la mer Iroise à l’Ouest, porte d’entrée de l’Océan Atlantique. Des rivières et des cours d’eau en pagaille à l’est et un pont mastodonte qui fait frémir les slips : J’ai nommé le pont de Térénez, 1er pont courbe à haubans de France. On ne lésine pas avec le grandiloquent à Crozon.Mes pratiques maritimes d’assez bon niveau et mon degré d’expérience pour partir à l’aventure à l’autre bout de ma chambre qui sent le renfermé me permettait d’envisager cette semaine de vacances avec sérénité. Et pourtant si je sélectionne Crozon comme mon voyage favori, les couilles dans le potager furent nombreuses. J’en choisi une parmi la multitude. C'est plus fort que moi désolé.
Le départ.
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Jour 1 : L’affrontement des Dieux3h30 du matin. La rangée de slips propres est prête, 3 cagettes de bouteilles d’eau de 50cl sont disposées dans le coffre de la voiture, équipement full options de chez Décathlon, canette de Red Bull dans le collimateur, départ imminent. 4h40 de route, je veux être à 9h du mat’ prêt à dégainer et entamer la randonnée tambour battant.
4h00 du matin : Départ. En confiance.
4h20 du matin : Les emmerdes commencent. La veille du départ, le monsieur Météo France divulgua un communiqué national alarmant « alerte rouge inondations-pluie ». Un seul département concerné : Loire-Atlantique. Le premier département que j’allais rencontrer pour mon périple matinal ? La Loire-Atlantique mon con.
Evidemment.
Essuies glace à fond les manettes (le niveau ultime, le niveau 4, celui ou les balais râpent le verre du pare-brise), Poséidon me trolle. Les roues avant et arrière côté droit du véhicule s’enfoncent dans des crevasses d’eau qui me déporte. C’est du pousse-pousse d’auto-tamponneuse. J’oublie le déluge un instant. J’ouvre la vitre pour laisser filer la cendre de ma clope et je me prends 3 litres dans la gueule. La canette de Red Bull laisse échapper du liquide dans la boîte de rangement du véhicule à l’endroit même où j’avais disposé mes masques Covid. Bref c’est une catastrophe. Je suis à deux doigt de débarquer. Je maintiens le cap car j’ai foi en mon destin. La Loire-Atlantique n’aura pas ma peau. J’ai battu les Dieux. Mais très vite une autre menace se précise.
9h14 : Dégustation de pain de mie-rillettes-jambon-beurre-chips-Monster Energy-gaufrette-cookies-brioche.
9h15 : Je suis claqué.
9h16 : Départ de la randonnée avec ma compagne au Belvédère de Rosnoen. Le Belvédère offre un coup d’œil superbe sur la montagne Menez Hom, des fleuves côtiers en veux-tu en voilà, les méandres de l’Aulne s’agitent. Le paysage se dévoile lentement mais sûrement.
Le slip s’aiguise. Le Belvédère offre même un départ vers un circuit de randonnée de légende « le saut du loup ». Banco !
Circuit de légende mon cul.
Dés le départ les emmerdes se signalent. Ce sentier de randonnée est une boucle temporelle dont on ne sort pas. Après un check-up de contrôle sur Google Maps on tourne à droite. A 11h25 j’ai réalisé qu’on aurait dû tourner à gauche car nous sommes entrés de plein fouet dans la boucle du Belvédère. Une forêt, un petit bois ou un champ avec des arbres, je ne sais pas mais ce que je sais c’est que le sentier du bois du Belvédère est un attrape-touriste. On descend, on remonte. On remonte. On redescend.
A 9h35 point de vue sur une mouette sur le toit d’une chapelle. A 11h25 point de vue sur une chapelle avec une mouette sur son toit. Il y a un problème. Ou plutôt deux.Car en forçant le rythme et oubliant que mes fantasmes de basketteur professionnel appartiennent à la nuit, je tire sur la corde raide du physique. Mais je ne m’écoute pas. Je ne m’écoute plus. Le programme est à tenir et nous devons sortir de la boucle. On sort de cette spirale paranormale à midi complètement claqué. J’ai les muscles chauds. Je ne ressens pas la douleur. J’ai soif de sensations pour le jour numéro 1. En quelques mots : M’en branle.
Petit passage obligé sur le pont de Térénez histoire de voir ce qu’il a sous le capot.
C’est haut, c’est impressionnant, ça tangue un peu avec le vent. Je stresse et ça se ressent. Ou plutôt ça se sent pour reprendre l’expression de ma compagne. Bref. Je parle trop.
On s’est offert également ce jour-là une petite virée dans un patelin charmant, Landévennec, qui offre la perspective d’apercevoir un prototype d'église ou je C pa trokoi de l’époque Renaissance-Néolithique-un truc d’un siècle passé donc. A peine franchi le seuil du mémorial on s’aperçoit que c’est 10 balles par personne. L’enrichissement culturel attendra on n’est pas pressé. Surtout que y a un MacDo pas loin.
Petite virée branlette à Morgat au soir, lieu de notre villégiature. Sa baie, son petit port, ses commerces. La plage et l’océan se devine au loin.
Mais mon ventre gargouilla fort et l'envie de péter toutes les crêperies du coin dans un rayon de 40 kilomètres se fit sentir. Mais les triples-crêpes attendirent. Il était l’heure de déboucher le cidre dans l’appartement avec vue sur mer.Le genre de boui-boui pour les adhérents du MEDEF qui coûte 1200 balles la semaine en haute saison. Prix divisé par 4 en octobre. Nous sommes la bourgeoisie nouvelle génération. Nous sommes le luxe. J’avais prévu de me baiser un homard au restaurant le lendemain car je suis inéluctable. Hélas trois fois hélas, au réveil du jour numéro 2 les emmerdes recommencèrent. Mais ceci est une autre histoire. Et comme il y a en tout 8 jours je vais arrêter là-dessus pour ce galop d'essai mais ne vous y trompez pas, Crozon restera mon coup de cœur ad viternam solo tutti quanti. (C'est du latin c'est pour faire genre je suis cultivé)
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RE: QUIZZ - Quand le cinéma part en couille - Noodle a gagné !
@Shanna Je m'insurge. Jusqu'à présent les classements officiels ne souffrent d'aucune contestation. Droiture et rigidité = Ma ligne de conduite.
J'en veux pour preuve que j'adresse 2 points bonus à @Marmotte pour sa concentration à l'entracte, 4.5 points à @Wi-lili-K car il s'agit là d'une fleur d'évangile, 3.75 points à @Peri pour atténuer ses larmes d'émotion, 4.25 points à @Noodle pour avoir zigzagué loin des tumultes de 1942, 16.5 points pour @Hornet car la première place est sienne, 48 points + un smiley sucette de prédateur () à @ivoire pour son commentaire adorable et 8.5 points pour @Marie-Thérèse qui possède l'avatar de mes Dieux.
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RE: Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
La prétention d'un alpha
Pour contrecarrer les vilenies du corps professoral et nos souvenirs amères en la matière, un léger hors-sujet pour prendre à contrepied le titre du sujet et façonner le "moment de gloire" que j'ai ressenti face à un enseignant qui était trop confiant dans l'idée que j'avais rien branlé et que j'étais pas foutu d'aligné deux dates d'affilée sans faire une rupture d'anévrisme.
Contexte à base de stress et de pets obscurs
Examen à l'oral = Je me chie dessus.
Pourtant oralement j'étais pas complètement à la ramasse mais l'idée même de blablater face à des inconnus inquisiteurs qui ont le droit de vie ou de mort pour valider le BAC me faisait perdre 85% de mes maigres moyens.Ce jour-là s'agissant de l'oral d'histoire-géographie, la "confiance" m'habita pourtant quelque peu. Notamment la partie histoire/guerre mondiale ou je contrôlais le tempo étant donné qu'il s'agissait avant toute d'une passion et que j'avais un coup d'avance sur le programme scolaire qui s'attardait sur la révolution française alors que j'étais en train de potasser la révolution d'octobre en Russie.
La mise en place du canular
Je débarque, jeune péquenaud à l'ouest, on me dit d'aller dans la salle de droite. Je vais dans la salle de gauche. On me demande mon prénom. J'hésite et je pense à un piège. Je balbutie, je stress, je contiens les gaz. C'est mal parti.
L'entrée en scène se présente et on sent que l'examinateur n'est pas là pour couper du bois et jouer à Mario Kart. Il est froid et martial. Il dispose sa dizaine de petits cartons et je dois choisir le sujet. Je sais que j'ai à peu près 50% de chances de tomber sur des sujets que je maîtrise sans me casser le cul et à peu près 10% de chances de tomber sur des trucs "les guerres mondiales" ou je peux littéralement sortir mon slip et le mettre en bandoulière comme si j'étais en vacances à l'île de Ré.Le tempo et la maîtrise de l'esprit
Alléluia les gaz s'évacuent. Je tombe sur le sujet de la guerre à l'est entre les allemands et les soviétiques. Mais je reste avec la "poker face" visage de marbre, jeu psychologique ou je reste inquiet face à l'examinateur alors que dans ma tête c'est un feu d'artifices doublé d'une victoire en coupe du monde de football. Je pars à l'isoloir avec mon papier et mon crayon pour une quarantaine de minutes de "préparation" écrite pour la quarantaine de minutes suivantes consacré à l'exercice oral.
Ma préparation écrite se résume ainsi: J'ai rien branlé.
J'avais la matière dans la tête, je ne savais pas comment j'allais sortir mes conneries mais j'ai passé mon temps à sucer mon stylo qui avait bon goût.
Je sors dans la salle avec ma feuille blanche et je rentre dans la salle suprême.
L'oiseau examinateur me regarde puis apercevant ma feuille blanche souffle de dépit et lance une phrase motivatrice par excellence "je suppose que ça va être compliqué". Il s'installe et s'apprête à passer 40 minutes à la con à s'imaginer quoi faire à bouffer pour les gamins mais dans ma tête à ce moment là, même si je ne suis pas un frondeur et que je suis sage je me dis clairement "toi mon coco tu vas prendre cher et je vais t'en mettre plein la tronche bébé".Branlette éternelle au plus haut des cieux
Au top départ "Vous pouvez y aller" j'ai envoyé mon paquet de merde et l'éloquence vint. Il voulait du conflit germano-soviétique et il en a eu pour son argent. Il voulait du Stalingrad il a eu droit à la Bataille de Tcherkassy.
La légende raconte qu'il a fait "ha bon?" tellement il captait plus rien.Bref au bout de quarante minutes j'étais encore bloqué en 1944 et il a stoppé les dégâts. Jésus était en moi et c'était mon heure de gloire.
Il a balbutié un truc du style "je crois que j'ai compris" j'aurai pu répondre "suce" qu'il aurait fait suivre mon dossier avec mention très bien.
Pour la petite histoire il m'a donné ma note en avant première alors que c'est censé être confidentiel et m'a viré un point de la note maximale car d'une part il ne l'avait jamais donné dans sa carrière d'examinateur et d'autre part pour pénaliser ma mauvaise gestion de mon temps de parole car j'en avais pour trois heures s'il ne déchargeait pas mes batteries.Mais la victoire était totale et j'ai vengé par procuration vos mauvais souvenirs auxquels je me rattache religieusement car j'y ai eu droit également.
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RE: Old
M. Night Chalakouman n’est pas né de la dernière pluie. Sixième Sens, Signes, Incassable, Split, blablabla c’est quand même pas le premier rabougri venu on est bien d’accord ? Je pense qu’aujourd’hui ce mec a le Covid. Je n’ai pas d’autres explications pour justifier Old.
Flashback : Dimanche dernier c’est la fête. C’est Halloween. Après 2/3 slaloms en voiture pour éviter les gamins qui quémandent des bonbecs (les pauvres, personne n’a ouvert la porte dans le village, tout le monde s’en balec, ils ont du bien geler) on décide de regarder un film qui fait un petit peu peur. Priorité donnée à The Mist.
Mon amie « je l’ai pris en 1080p la qualité va être folle, roh la la ça va être trop bien ». Premier constat : 1.3 giga le film. Une couille dans le potager. Deuxième couille dans le jardin : Le film est codé avec le cul. Zoom X4 par défaut, gros plan pixelisé, les effets spéciaux de The Mist apparaissent comme étant aussi pourraves que ceux qui ont servis pour le Tron de 1982. Bref on coupe au bout de 10 minutes. Et c’est la qu’intervient la Providence, le Flash. Appelez-ça comme vous voulez.
"Et pourquoi pas Old ?" ai-je suggéré. Mais quel conard.
Je vais être violent voire agressif dans le post qui suit.
Les acteurs c’est quoi ? Qu’est-ce qui se passe ? Ce sont des PNJ inexpressifs. Les persos secondaires de Julie Lescaut sont plus vivants que la totalité de ce casting. Ils sont venus pour faire les cakes. Mission réussie. Le doublage français est déplorable. Affligeant. Non madame un YACHT ne se prononce pas YATTE. Alors par contre les évènements se succèdent vitesse grand V. Ha ben mon p’tit bonhomme accroche-toi à ton slip. On pose le décor les 10 premières minutes. Et là tu te dis « pourquoi pas ? » Puis ça pulse dans tout les sens. Toi t’es mort. Toi fais pas iech. T’es mort ? Je suis triste ? Non j’ai pas le temps. PAF une comète dans le ciel. POUF un champ de carottes qui pousse. Les évènements défilent aussi rapidement que George Russell à Sakhir.
Au bout de 30 minutes le verdict tombe dans un fracas : c’est de la daube. Mais une force occulte me pousse à me dire « il faut allez jusqu’au bout de l’aventure » il y a forcément une explication à ce bazar. Ho que oui il y a une explication. On te la sert à la toute fin pour te récompenser d’avoir été sage et d’avoir été patient pour subir ce gloubi-boulga à la sauce M. Night Koukouman. Fin bâclée, twist de fin risible, des raccourcis faciles, certaines scènes absolument ridicules. Monsieur Schalapouman c’est une honte. Je retourne à vos anciens films le coeur lourd.