@Kachina magnifique, un régal
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RE: Décris-moi un mouton
J’ai choisi l’option numéro 3
Tipitipitipitip…Tipitipitipitiiiip... Rien à droite, rien à gauche… Tipitipitipitippp…
Ah le shopping ce n’est pas évident en ce moment, on ne trouve rien. J’ai beau agiter mes antennes dans tous les sens, c’est le désert, rien, nada de nada. Décidément, c’est pénible, cette coquille n’est pas pratique, ronde et trop serrée, je peux à peine respirer, et la couleur n’est pas top, pfff c’est pas terrible d’être une Bernard-l’hermite.
Marre, j’ai beau chercher, il n’y a pas beaucoup de choix, celle ci, trop grande, celle là, il y a un trou…
- Alors, tu trouves quelque chose ?
Antoine le homard me salue avec la pince et se moque ouvertement de moi, ce qu’il fait d’ailleurs en toutes occasions. Je le snobe et fais semblant de ne pas le voir, surtout qu’il grignote un reste de poisson, beurk… pas très appétissant. Allez, c’est reparti.
Tiens, kécèkça ? Je m’approche de quelque chose de rose à moitié enterré dans le sable. Une coquille ! Je m’approche encore mais je m’arrête brusquement : un gros crabe gris est là, en plein repas d’une petite palourde et ne semble pas décidé à bouger. Les pinces menaçantes, il me fixe méchamment de ses yeux mobiles situés au bout de deux sortes d’antennes. Ok… je ne suis pas une bagarreuse et je préfère prendre la tengeante, tandis que le crabe se remet à manger tranquillement. Ouf, je l’ai échappé belle.
Vraiment je commence à désespérer. Soudain, une ombre géante passe tout près dans une tornade de sable. Un oiseau marin en plongée vient de happer le crabe dans son bec et remonte vers la surface. La voie est libre et surtout le sable déplacé par l’oiseau a dégagé la coquille qui est à présent accessible. Je m’approche de la chose et je la scrute sous toutes les coutures, enfin si on peut dire. Elle est parfaite et semble tout à fait à ma taille. Je regarde autour de moi, personne en vue. En effet je suis très pudique et il n’y a pas de cabine d’essayage ici. Je vais pouvoir sortir discrètement de ma coquille étroite pour me glisser dans la nouvelle qui, ô joie, me va à merveille et surtout j’adore sa couleur, orangée et blanche. Dommage, pas de miroir ici pour que je puisse m’admirer en prenant des poses, mais peu importe, je suis à l’aise dans mon nouvel habitacle et je décide d’aller me promener du côté du grand rocher gris où se réunissent généralement mes copines.
En chemin j’ai retrouvé Antoine et finalement me voilà partie, pince dessus pince dessous avec le beau homard qui me fait les doux yeux. Quel dragueur celui-là !
- Alors, comment me trouves-tu ?
- Tu es très belle Cannelle. Allez, je t’invite, on va fêter ta nouvelle maison au resto !
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RE: Décris-moi un mouton
@Coyotito Merci, pourtant je n'étais pas inspirée là alors je me suis transformée en arbre
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RE: Décris-moi un mouton
Ailleurs, quelque part, une plaine désolée au pied des montagnes… Cela fait longtemps que je vis dans cet endroit auquel aucune route ne mène. Je suis là. C’est ainsi.
Le temps passe… Petit à petit le ciel s’éclaire de couleurs fugitives et mouvantes, d’abord très pâles puis de plus en plus fortes. Le versant le plus proche se découpe dans ce ciel irisé et le spectacle est magnifique, mais je ne peux le voir. Non, cela ne m’est pas possible. Je peux juste ressentir les choses. Comme cette présence, tout près de moi… Le temps s’écoule...
Il n’y a plus personne. Je suis de nouveau seul. Le jour va bientôt se lever et la nature s’éveiller.
Quelque part dans la grande ville, un photographe contemple son travail sur l’écran de son ordinateur. Cette photo d’aurore boréale avec cet arbre au premier plan est la plus belle qu’il ait jamais faite.
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RE: Décris-moi un mouton
Quelque part dans la forêt.
- Pfffff
- Qu’est ce qu’il y a ?
- J’ai une mouche sur la tête… mais elle se croit où celle là ?
- La girolle éclate de rire
- Eh bien moi hier j’ai eu un beau papillon
Silence… - Alors moi avec ma mouche ça veut dire que je pue ? Râle la morille
- Mais non, ne te fâche pas
A quelques centimètres de là, un brin de muguet écoute la conversation. Une feuille vient à tomber d'un grand hêtre. Elle se met à pleurer.
- Qu’y a-t-il petite feuille ?
- Sniffff… ma famille vient de me larguer. Paraît que je trouble tout le monde.
- Pourquoi ? Demande le muguet.
- Parce que je chante. J’aime chanter c’est pas ma faute si je suis comme ça… mais ça gêne mes sœurs. Elles se sont toutes plaintes, je n’ai eu que six voix pour moi, les autres ont voté mon bannissement. Et cerise sur le gâteau soixante douze chenilles processionnaires les ont soutenues.
Silence…
- Donc tu as du accepter et ramper sous le nombre ! Renchérit la girolle qui adore plaisanter
- ha ha ha… maugrée la feuille. Mais au moins maintenant je suis libre de chanter, là-haut on est vraiment trop serré avec toutes les autres, on peut à peine respirer.
- Oui mais tu vas mourir !
- …………..
Soudain on entend du bruit, comme un bruissement d’ailes. Un petit être arrive et se pose sur un coquelicot. Ses oreilles pointues et ses ailes irisées ne laissent aucun doute : c’est un elfe. Il a tout entendu et s’approche de la feuille qui pleure toujours. Délicatement il pose sa petite main dessus et la caresse. A l’un de ses doigts se trouve un minuscule anneau d’or. C’est un anneau magique. Et soudain la feuille s’envole tout là-haut rejoindre ses sœurs et bientôt un doux chant se répand dans l’air, porté au loin par le vent.
Quelque part dans la forêt se trouve un univers magique, fantasmagorique, que nous ne pouvons voir...
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RE: Décris-moi un mouton
L’homme était âgé, son manteau gris était usé. Son visage buriné et sa barbe blanche imposaient le respect. L’orage s’était calmé, la nature était soudain comme figée, seuls demeuraient les nuages menaçants. Le silence régnait à présent et une sorte de douceur apaisante envahissait les coeurs. Mais en même temps le personnage était impressionnant, et son regard inquisiteur transperçait jusqu’au plus profond de l’âme.
La jeune femme prit le livre dans ses bras, se redressa et fit face à l’arrivant.
- Qui sont ces femmes ? Demanda-t-il d’une voix puissante.
- Elles sont avec moi répondit-elle sans hésiter.
- L’une d’elles n’a rien à faire ici, dit-il de nouveau
- Peu importe, je suis ici pour récupérer le Dom-Kahaal
L’homme esquissa un sourire mais reprit son air grave et légèrement courroucé. Qui était donc cette jeune femme qui lui tenait tête ? Cela l’agaçait mais elle était en possession du livre secret des sorts et cela était incompréhensible car ce livre lui appartenait.
Après quelques secondes de silence et de réflexion, l’homme fit signe aux trois femmes de le suivre. Et, tournant les talons, il se dirigea sans hésiter vers le grand mur qui, du haut du promontoire, surplombait toute la vallée et la mer qui se confondait presque avec les nuages gris. Et soudain le mur l’engloutit. Rebecca prit les mains de sa jeune sœur et de son amie et avant qu’elles aient pu réagir, les entraîna avec elle à la suite du seigneur de Perbeck. Elles passèrent à travers le mur qui offrit juste une légère et étrange résistance. Jupiter s’y engouffra à leur suite sans hésiter.
L’endroit était sombre et sinistre. Le ciel gris et couvert semblait hermétique à tout rayon de soleil et le sol pavé était humide et luisant. Sur leur droite se dressait une haute et longue muraille, et sur leur gauche s’étalait une plaine infinie où l’on distinguait des champs à perte de vue. Des lampadaires éclairaient cet endroit angoissant. Le seul bruit qu’on entendait était celui de leurs pas. Ursula, résignée, et Myriam, remplie de curiosité, marchaient en silence derrière Rebecca et le vieil homme taciturne. Arrivées au bout de cette ruelle, elles purent voir enfin la ville, une ville immense légèrement en contrebas et sur laquelle planait un étrange brouillard légèrement rosé.
Le vieil homme tourna à droite et se dirigea vers une large entrée percée entre les murailles et bordée de chaque côté par deux tourelles rondes. Le domaine du seigneur de Perbeck s’ouvrit alors à leur regard, avec un impressionnant château aux murs de pierres grises et aux innombrables tours. L’endroit était désert. Toujours à la suite du vieil homme, elles entrèrent dans une grande cour et enfin pénétrèrent dans le château par une petite porte.
Les trois femmes étaient arrivées à Am Rakar, domaine du seigneur de Perbeck dans le monde interdit.
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RE: Décris-moi un mouton
Encore quelques minutes… Le train n’allait plus tarder maintenant, juste quelques minutes de retard. A la fois impatiente et inquiète, elle attendait sur ce quai de gare, regardant là-bas tout au bout lumière du soleil comme une promesse, comme un appel. Dans environ deux heures, elle serait loin, sur un autre quai, où l’attendra un bateau. Loin… Loin du tumulte qu’avait été sa vie depuis quelques années, 5 ans exactement. 5 années d’enfer.
Le temps s’écoulait lentement. Elle pensait, elle imaginait. Elle le voyait ouvrir la porte, entrer dans l’appartement, l’appeler de sa grosse voix, la chercher partout, crier, hurler sa rage. Cette rage et cette colère qui avaient rythmé sa vie depuis qu’elle l’avait rencontré.
Le soleil levant éblouissait ses yeux, là-bas au bout du quai. Ce trajet, elle allait le faire dans l’autre sens, celui de la liberté, de sa nouvelle vie. Une autre existence dans un autre pays, quoi de plus normal lorsqu’on veut oublier et repartir de zéro. Quelques voyageurs étaient arrivés, mais son esprit était ailleurs, peu lui importait ce qui se passait autour d’elle, seules comptaient les heures qui allaient suivre. Certes, c’était un peu un saut dans l’inconnu qui l’attendait, mais elle ne reculera pas, elle ira jusqu’au bout.
Le train entra dans la gare silencieusement, puis le bruit de ses roues sur les rails se firent entendre au fur et à mesure qu’il approchait. Il stoppa dans un crissement métallique. Traînant sa valise, elle s’approcha de la porte et monta sans se retourner.
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RE: Décris-moi un mouton
Une rose rouge à peine éclose tendait sa jolie tête vers le soleil matinal, toute heureuse d’être là dans ce petit jardin, entourée de ses sœurs aux couleurs chatoyantes. La douce chaleur bienfaisante qui caressait ses beaux pétales est un gage de croissance et elle la recueillait de toute son âme.
Tout autour d’elle, des choses inconnues se déplacent, dansent dans les rayons du soleil. Elle sent leurs frémissements lorsqu’elles passent tout près. Soudain l’une d’elles se pose sur une de ses feuilles, puis s’envole, s’éloigne, revient et atterrit sur ses pétales, se promène un peu, fait vibrer ses longues ailes irisées et s’immobilise. Curieuse rencontre… sa première visite. Bien campée sur ses pattes, la jolie libellule se laisse bercer par le balancement de la fleur que le vent fait bouger doucement. Puis elle se met en quête d’un peu de nourriture. Une fourmi, quelques pucerons, voilà une visiteuse utile bien appréciée. Dans le grand amandier en contrebas un rossignol commence à chanter, douce musique de la nature qui s’éveille tandis que des fils de soie flottent dans les rayons du soleil. Les moustaches au vent, Coco le chat, assis sur les marches en pierre qui montent vers la maison, est occupé à faire sa toilette.
Je me suis souvent demandé si les animaux ressentent quelque chose devant la beauté de la nature, un joli paysage, une ambiance. Quoi qu’il en soit, cet endroit et ce moment de bonheur tout simple restent à jamais gravés dans ma mémoire.
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RE: Décris-moi un mouton
J'écoute de la musique donc ce sera... musique
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RE: Décris-moi un mouton
@Coyotito oui régulièrement je donne une suite aux aventures de ces personnages
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RE: Décris-moi un mouton
Le ciel couvert virait à l’orage. Dans le lointain on entendait gronder le tonnerre… nullement impressionnée, Rebecca avançait sur le chemin de terre qui menait aux ruines de Perbeck. Son sac à dos paraissait lourd mais cela ne semblait nullement la gêner, rien ne semblait pouvoir briser sa détermination. Jupiter, le chat, confortablement installé dans le sac, regardait autour de lui ce paysage qu’il ne connaissait pas.
- C’est encore loin ? demanda Myriam qui suivait avec difficulté.
- Nous arrivons, répondit Rebecca.
- C’est pas trop tôt ! marmonna Ursula.
Enfin, au bout de cette interminable montée, les premiers murs apparurent. Encore quelques pas, et les 3 filles décidèrent de faire une pause.
Ursula posa son sac sur l’herbe et en sortit un volumineux livre ancien. Jupiter sauta du sac et alla se dégourdir les pattes. Pendant ce temps, Ursula avait ouvert le livre et en feuilletait les pages. Son intuition l’avait guidée jusqu’ici, d’après le descriptif qui figurait à la page 6 du mystérieux grimoire découvert par Myriam. A présent, la jeune bibliothécaire savait qui étaient ses nouvelles amies. Elle avait eu du mal à accepter le fait que les sorcières existent, mais après tout, pourquoi pas, de toute façon le doute n’était plus permis après tout ce qu’elle avait vu.
Perbeck était un ancien château érigé au Moyen Age par le seigneur de Perbeck. Il n’en restait plus que quelques pans de murs envahis par la végétation. A cette époque, le château avait été attaqué, le siège avait duré trois mois, trois mois de résistance au bout desquels, envahis par la lassitude et l’épuisement, les habitants avaient cessé de se défendre. Toutefois, lorsque les assaillants avaient investi l’édifice, il était désert… Les soldats, les paysans, les animaux, plus rien, plus personne. Le mystère n’avait jamais été résolu.
Myriam était impatiente, cela faisait des semaines qu’elle espérait découvrir l’énigme que renfermait ce beau grimoire à la couverture d’argent. Rebecca referma le livre et, le tenant dans ses bras, s’approcha des ruines. Plus précisément, elle se dirigea vers un mur assez épais qui semblait pouvoir résister à tout. Les boulets de canon ne l’avaient même pas entamé. Mais on sentait planer dans ce lieu étrange comme une présence, quelque chose d’indiciblement angoissant, et cette situation était amplifiée par les lourds nuages gris qui s’amoncelaient au-dessus de leurs têtes. Rebecca semblait la seule à se sentir à l’aise, pour elle cela n’était que routine, elle était dans son univers, ce qui n’était toujours pas le cas de sa sœur, plus que jamais réfractaire à la sorcellerie.
Soudain, un éclair fendit l’air, suivi par un assourdissant et interminable grondement. Rebecca posa le livre, leva les yeux et tendit les mains pour recevoir la pluie qui s’était mise à tomber. Puis elle s’avança et s’inclina.
Bonjour, Seigneur de Perbeck, dit-elle d’une voix assurée. Je vous attends depuis si longtemps...
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RE: Décris-moi un mouton
un mot saisi au vol dans le débat que j'écoute en ce moment : résistance
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RE: Décris-moi un mouton
Un concours de gastronomie… Non mais qu’est ce que je fais là ? Moi qui sais tout juste faire cuire deux œufs au plat, voilà que je dois revisiter une potée au chou devant des caméras de télévision. Mais pourquoi ai-je accepté ce pari ridicule ?
Alors que je suis dans l'affolement total, la présentatrice qui co-présente avec Cyril Dubac vient me poser des questions pour me déconcentrer, alors que c’est tout juste si je sais que cette passoire en forme de cône s’appelle un chinois… j’ai voulu tenter l’expérience, me voilà dans de beaux draps ! Je réponds n’importe quoi, je vois son regard étonné, j’ai dû dire une bêtise. Bon ça va, elle s’en va embêter un autre candidat. Qui est plutôt mignon. Mai pour l’honneur de la famille Chanoir, je vais aller jusqu’au bout. Oui je sais, j’ai un nom qui n’inspire pas la chance.
Le temps passe. Potée au chou. Je dois revisiter ce truc dont je n’ai pas la moindre idée de comment ça se cuisine. Et l’autre qui arrive avec sa caméra pour filmer ce que je fais. Je suis au bout de ma vie…
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Il reste encore une heure ! Clame Astrid, la présentatrice. Cyril Dubac lève les yeux au ciel.
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Plus qu’une demi-heure ! Le chou que j’ai coupé ou plutôt charcuté cuit avec les saucisses, je crois que j’ai eu la main lourde avec le sel, bref c’est la cata annoncée. Pommes de terre, oignons, ça sent plutôt bon, et visuellement c’est sympa. Un peu de poivre, ma bouteille d’huile d’olive est à moité vide, est-ce que j’en ai trop mis ? Je suis dans un état second, je regarde Stéphane à la dérobée, en résumé je n’ai pas la tête à ce que je fais.
C’est fini. Je suis la dernière, après Stéphane qui a l’air aussi calé en cuisine que moi. Il est vraiment mignon… je suis en train de craquer.
Me voici dehors, traînant la valise à roulettes prêtée par ma sœur. Quelle journée, je suis fatiguée mais finalement même si je n’ai pas gagné j’ai passé un moment agréable et vécu une expérience intéressante.
- On se fait un petit resto ?
Je me retourne, c’est Stéphane. Et nous voilà partis à la recherche d’un restaurant. Au moins je n’aurai pas fait ce voyage pour rien. Il me tarde de le revoir, nous avons échangé nos numéros et nous sommes pris en photo. La potée aux choux ratée n’est plus qu’un lointain souvenir.
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RE: Décris-moi un mouton
Le mot que je propose aujourd'hui : honneur
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RE: Décris-moi un mouton
Pauline regardait tout autour d’elle. Au milieu de la grande pièce vide, elle semblait perdue. Plus rien qui lui rappelle quoi que ce soit.
La cuisine, les chambres, le séjour, le petit salon, tout avait été débarrassé, même la table en bois et les vieilles chaises de la grande terrasse avaient disparu, les pots de fleurs, les cadres, tout, absolument tout. Mamy Jeanne avait fait le vide avant de partir vivre aux USA il y a 14 ans déjà. Une lubie soudaine. Et depuis la maison était restée comme ça. Puis Mamy Jeanne était partie pour son dernier voyage, et Pauline se retrouvait héritière de la maison où elle avait passé de si bons moments avec sa grand-mère, qu’elle n’avait plus revue depuis, juste quelques conversations par téléphone, c’est tout.
- Nous allons monter voir le grenier ?
Pauline se retourna et acquiesça et, accompagnée de son amie Sandra, elles montèrent l’escalier qui se trouvait tout au bout du couloir. Un petit tour de clé, et la porte en bois s’ouvrit. Une fenêtre située sur la gauche permettait à la lumière d’entrer. Et là… tout était en place. Deux grandes armoires, des cartons, une malle qui devait avoir au moins 300 ans… Pauline se rappela alors toutes les fois où elle était montée se cacher dans ce grenier où elle aimait tant regarder tous ces objets bien rangés et poussiéreux. La vieille pendule était toujours là, la lampe à pétrole aussi, la commode aux tiroirs remplis des vieux vêtements de son grand-père, ses lunettes, son chapeau, et son vélo, oui son vélo noir était dans le grenier.
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Qu’est ce que tu vas faire de tout ça ?
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Je ne sais pas répondit Pauline en ouvrant le tiroir du milieu d’un petit meuble noir qui était habituellement dans le séjour. Et soudain elle poussa un cri de surprise.
Et soudain elle poussa un cri de surprise. Là se trouvaient son livre d’école pour apprendre à lire, un petit cahier où Mamy Jeanne lui faisait tracer les lettres de l’alphabet et des chiffres… Mais la surprise fut quand elle ouvrit les portes du meuble, elle poussa un cri de joie, tous les livres de contes de fées de sa grand-mère étaient là aussi, elles les avait tant lus et relus, Blanche Neige, les malheurs de Sophie, de beaux livres anciens, et surtout une poupée, sa poupée Annie, ainsi qu’un ours en peluche.
Les larmes aux yeux, au comble de la joie et de l’émotion, serrant la poupée dans ses bras, Pauline murmura : « merci grand-mère ».
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RE: Décris-moi un mouton
Ah qu’elles semblaient appétissantes ces gaufres, encore chaudes, toutes dorées et garnies de crème chantilly faite maison. Ursula les mangeait déjà des yeux tandis que sa grande sœur les répartissait sur le plat rond posé sur la table.
- Tiens, lui dit Rebecca en lui tendant une gaufre dans laquelle Ursula s’empressa de mordre. Elle était moelleuse à souhait et semblait faire envie à Jupiter, le chat, qui la regardait de ses beaux yeux d’un vert intense. Mais Ursula n’en avait que faire, ce n’était pas son chat mais celui de sa sœur. Donc un chat un peu spécial, forcément…
Plus tard, allongée dans un transat, sous les glycines odorantes, un livre à la main, Ursula commença à se sentir bizarre. Plus le temps passait, et plus le malaise grandissait, une sorte de nausée envahissante couplée à un mal de tête de plus en plus fort. Une pensée lui vint alors : les gaufres… elle en avait mangé cinq.
Plantée devant l’armoire à pharmacie, la jeune femme cherchait désespérément quelque chose contre le mal de tête. Mais rien, à part les potions de sa sœur pour lesquelles elle s’était fait défense d’y toucher. Cependant elle avait trop mal et la nausée ne faisait qu’empirer. Elle regarda les étiquettes et finalement un flacon rempli d’un liquide rose attira son attention : « céphalées » était-il inscrit bien lisiblement. Que faire ? Elle s’était toujours juré de ne pas utiliser les remèdes de sorcière de sa sœur, mais il n’y avait rien d’autre. Et elle ne pouvait pas rester comme ça. Tant pis, pour une fois..
Elle prit le flacon, le dévissa, regarda le liquide rose et en versa dans un petit gobelet en plastique posé sur l’étagère. C’était délicieux et sucré, elle s’en resservit une dose, puis une autre. Et encore une autre.
- Rebecca !!!
Sa sœur accourut et poussa un cri. - Mais que t’arrive-t-il ? Puis voyant le flacon ouvert, elle éclata de rire. Après avoir entendu sa gourmande de sœur, Rebecca lui expliqua qu’on doit toujours lire tout ce qui est marqué sur le flacon : « à n’absorber qu’après avoir lu attentivement la notice » laquelle notice indiquait qu’il ne faut prendre qu’une seule dose et surtout prononcer la formule magique afin d’éviter les effets secondaires. Certes la potion avait calmé nausée et céphalées, mais la chevelure d’Ursula était devenue toute rose ! Quelle injustice, pour une première utilisation de potion magique.
- Cela te va très bien, conclut Rebecca, approuvée par un « Miaou ! » de Jupiter.