Désolée pour le retard, je n'ai même pas eu le temps de proposer un mot. Les vacances pour moi sont synomynes de farniente, ma non troppo quand même
Il fait un peu frisquet ce soir… du moins j’essaie de m’en persuader car en fait, il fait chaud, très chaud, trop chaud. La méthode Coué en quelque sorte, mais ça ne marche pas.
Tout est calme. Je sors sur mon balcon et je regarde. Les lumières sont peu nombreuses car il est 1 heure du matin, et je profite de ce moment où l’astre solaire a disparu depuis quelques heures déjà dans la mer pour aller éclairer d’autres parties de la planète que je ne connais pas. Dans d’autres pays, des gens sortent de leur torpeur, s’éveillent, et se préparent à affronter une journée de travail, ou de loisirs, ou de misère…
Je laisse vagabonder mon esprit et me mets à imaginer ces rues qui s’animent et très rapidement grouillent de vie et de monde. Tout ce monde que je ne connais pas, ces millions et milliards d’être humains aux vies si diverses, aux coutumes différentes, et qui partagent la même boule bleue, qui pourtant n’est qu’un point infiniment minuscule dans l’immensité de l’univers.
Puis mon regard s’élève vers cette noirceur profonde où d’innombrables points lumineux clignotent. Je regarde et mes yeux s’habituent lentement à distinguer ces étoiles si lointaines. Je repère assez vite la constellation d’Orion, en forme de sablier, le chasseur qui tend son arc, et ses étoiles aux belles couleurs. Mais ce ciel noir et profond a quelque chose d’angoissant et je préfère rêvasser, la tête dans les mains. La douceur de la nuit envahit mon cœur en même temps qu’une pointe de nostalgie qui me ramène à mon enfance, toujours si présente.
Voilà, ces quelques minutes que j’ai partagées presque en direct avec vous m’auront permis de libérer mon esprit et me préparer à saluer ce cher Morphée qui, je l’espère, m’offrira un sommeil peuplé de beaux rêves.