@Dirty-Cop
Je ris à cette lecture. Bien sûr que non. Je pensais qu'il était inutile de le mentionner. Je parlais évidemment de l'original. L'autre, je n'ai même pas osé le regarder. Je savais direct que c'est une daube.
Messages postés par Zébulon
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RE: Errementari : Le forgeron et le diable (Errementari)
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RE: Partages divers Humour
Un camping porte bien son nom. " La tente."
Voici son histoire.
Carasbouille, avec comme front de mer, un étang vaseux. C'était surtout la belle quiétude des lieux ainsi que les activités au grand air, dont le très célèbre jeu à l'image d'Intervilles, mais avec plusieurs Vachettes du Père Maurice. Le but du jeu était de toucher une vachette sans se faire coincer par le taureau. Le jeu le plus populaire restait " L'étang et les temps de survie." Le but du jeu était de se pointer au milieu de l'étang et de pouvoir ressortir de la vase. Le jeu a cessé quand il y a eu trop de morts, noyés sous la vase. Parfait pour en faire un camping grâce à cette pub des sensations fortes. Le camping s'est vu pris d'assaut. Obligé de l'équiper encore plus, notamment en transat et plus grand nombre de tabourets de la buvette. Sans oublier 4 infirmières de plus à cause du taureau qui a monté d'un cran dans ses crises de violence. Concernant le jeu de l'étang des temps de survie, problème réglé. Les participants ont eu droit à un tuba.Oui mais voilà, camping devenu célèbre oblige, cette situation attire aussi des fétichistes. Les slips des dames disparaissaient lorsqu'elles pataugeaient au pied de l'étang ou en faisant du paddle avec leur transat. L'étang était tellement vaseux qui rien ne coule à la surface. Sauf en y mettant les pieds dedans. Au bout d'une semaine, tous les slips des dames ont disparu. Alors qu'à fait le fétichiste ? Il s'est mit à piquer les soutien-gorge. Pour le directeur du camping, trop c'est trop. Il a décidé d'appeler un détective. Le très célèbre Kolawatson. Il est arrivé le lendemain matin avec son jeune élève - un prometteur détective aux dires de Kolawatson.
Afin de mieux passer dans la foule, le duo de choc installe leur tente au milieu des campeurs. Ils se font passer pour des touristes de la campagne d'à côté. Durant la journée, ils reniflent un peu partout histoire de dénicher le fétichiste. Rien, aucune trace suspecte. Ils décident d'aller à la buvette afin de mieux entendre les conversations des uns et des autres. Une charmante demoiselle commence à draguer le jeune élève. Kolawatson freine les ardeurs de la belle. Il ne faudrait pas qu'elle vienne perturber l'enquête. La nuit commence à tomber et les soucis avec. Aucun indice sur l'identité du voleur de dentelles. Surtout que durant leur présence, il a embarqué 4 autre soutien-gorge. Le directeur commence à mettre la pression sur Kolawatson. Ce dernier lui dit que demain l'affaire sera résolue. Les deux rejoignent leur tente. Il est 23h00.
3h45. Kolawatson réveille son élève.
- Tu dors ?
- Non, Grand détective. Je pense à cette histoire. Il faut être dingue pour voler des sous-vêtements.
- Tu l'as dit. Je peux te poser une question ?
- Je vous écoute, Grand détective.
- Quand tu vois toutes ces étoiles, elles te font penser à quoi ?
- Euh, que nous sommes uniques sur l'échelle de l'univers. Et que de l'univers notre planète est aussi une étoile, mais bleue. Pour ça qu'on dit que la Terre est bleue. Alors ma déduction est la suivante : nous sommes les seuls à vivre dans l'univers. Sinon on verrait une autre étoile bleue. Les étoiles servent à éclairer notre planète et le soleil pour la réchauffer. La lune est la phare de la Terre. Alors, je ferais un bon détective ?
- Oh que oui. Je n'en doutais pas.
- C'est vrai ? Oh merci, Grand détective !
- Laisse tomber les étoiles. Hormis elles, que peux-tu me dire d'autre ?
- Euh, que demain je suis très motivé pour mettre la main sur le fétichiste.
- Demain, tu vas surtout rentrer chez-toi.
- Hein ? Mais pourquoi vous dites ça ?
- Triple buse ! si on voit les étoiles, est qu'on nous a volé notre tente pendant qu'on dormait !!
- ??? Mais, mais, vous avez raison. Elle est passée où la tente ? C'est le fétichiste vous croyez ?
- Ne me fait pas chier avec lui, tout ce que je crois c'est que tu devrais laisser tomber cette idée de devenir détective.
La tente n'a jamais été retrouvée comme tout le reste d'ailleurs. Kolawatson et son zouave ont dû partir le lendemain. Sans tente, ils n'avaient plus de quoi passer les nuits. De toute façon le directeur ne voulait plus d'eux, de ces deux bons à rien.
Par la suite, on a su que c'était le Père Maurice, le fétichiste. Il a dit aux enquêteurs que la raison de ce vol de sous-vêtements étaient destiné à son taureau, histoire de lui redonner goût aux sensations sexuelles. Il n'en pouvait de le voir insensible à ses vaches. Du coup elles ne voulaient plus faire de lait, ni de jouer avec les touristes de clients. Même le taureau laissait tomber. Et montrer aux touristes ses grosses balloches, ça va une fois. Le camping perdait de son intérêt.
Les sous-vêtement ont réglé le problème. Un taureau de 20 ans qui saute sur tout ce qui bouge, là c'est mieux pour l'image du camping.
Concernant la tente, il a expliqué aux enquêteurs que ce vol avait pour but de faire dégager au plus vite ce détective de malheur. Et ça, il l'a flairé de suite, le Maurice, que ce Kolawatson et son compagnon étaient tout sauf des touristes. Les seuls qui n'avaient pas de maillots de bain ni une aventure le premier soir. Au camping de Carasbouille, tout le monde saute sur tout le monde le premier soir. Sauf eux. Donc grillés direct.Voici pourquoi le camping s'appelle "La tente" depuis ce jour-là. Bonne pioche : la risée attire encore plus les foules. Sans oublier son attraction phare. Cette sacrée attraction de jeter des sous-vêtements dans le pré. Voir le taureau excité à ce point, quel spectacle du feu de dieu au point que Maurice est obligé de faire faire les 3x8 à ces laitières de vachettes...
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RE: Le parfum, cette rencontre olfactive
Moi, ce que j'adore le plus chez les coiffeuses c'est " l'hairotisme. "
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RE: Errementari : Le forgeron et le diable (Errementari)
@Dirty-Cop
Le mystère est levé avec Cube Zéro. -
RE: Errementari : Le forgeron et le diable (Errementari)
@Dirty-Cop
Un remake de cube ? De mon avis perso, faire un remake sur ce qui est déjà bon, rarement l'élève dépasse le maître. Celui qui ne s'en est pas trop mal tiré est Gore Verbinski ( bonjour le hasard du prénom ) sur l'original d'Hideo Nakata.
La recette pour qu'un film d'horreur fonctionne il faut un ingrédient essentiel : une chose assez habituelle à laquelle nous pouvons y être confrontés. Je cite par exemple " Isolation " et le déjanté " Calvaire." La preuve qu'en France pour 2-3 six sous, on peut faire quelque chose de pas trop mal. La palme revient à Blair Witch. A ce propos, moi et des amis nous avons vécu ce genre d'aventure en tournant un film en forêt de Fontainebleau, en 2006. Je pourrais raconter. Un truc de fou qui a fait péter un plomb aux deux filles. Et pas qu'elles. Nous étions 4 entre tout. Affaire à suivre.
Puis " The Thing " reste un bon classique au même titre que l'original de l'exorciste. Liste exhaustive. -
RE: Errementari : Le forgeron et le diable (Errementari)
@Dirty-Cop
Pourtant je l'ai mentionné. Une vrai daube.
A propos film du genre, Saw 1 j'ai bien aimé. Je précise bien le 1. Puis Hostel est assez bien foutu.
Sans oublier " Cube." Là aussi, uniquement le 1. Le Cube zéro est sympas néanmoins. Il donne enfin l'explication.
Sinon, pour moi le film d'horreur hautement philosophique est : Alien." Le 1, surtout. -
RE: Le parfum, cette rencontre olfactive
@Kachina13
L'osmose est tellement grande, que j'avoue ne pas avoir vu le tutoiement."Tue-toi, sans crainte, vivra encore tes envies de tutoyer, regarde à quel point mes inspirations jaillissent, loin de la jaille."
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RE: Le parfum, cette rencontre olfactive
@Kachina13
Vos mots me donnent un bon de coup fouet niveau appétit. Ca tombe bien, il est bientôt l'heure de manger. Pour la peine je vais trinquer à votre santé un petit breuvage aux effluves coquettes faisant penser à celles de la Bourgogne. -
RE: Signification des rêves
Je place ce post dans la technologie du fait que je les apparente à ceci. Et dommage qu'il n'existe une technologie pour les décoder. Néanmoins, certains parviennent comme ils le prétendent, d'en avoir ce don. Toujours se méfier des dons. Mes rêves, je les adore. Tellement étranges ils sont. S'il y en a parmi vous qui sait un peu décoder ceci, je suis preneur. Je ne rêve jamais de feu, mais souvent d'eau. De l'eau agitée. Mais selon les périodes. Idem avec les trains et les maisons. Les maisons, toujours des grandes maisons avec des pièces immenses au scénario improbable. Si je rêve de dent ou d'araignée, il se passe toujours un truc. Mis à chaque fois j'oublie qui des deux est le pire. Il me semble les dents. Avec l'eau, ce qui est troublant, est que normalement elle est toujours un peu cauchemardesque. Des grosses vagues, qui souvent, me projettent dans des lieux où j'ai vécu. Le pire est celui des chevaux se débattant dans des vagues. Des chevaux blancs. Une seule fois ce cas de figure. Puis je me demande pourquoi certains rêves sont immarcescibles. Les cauchemars sont ceux qui me réveillent avec une voix qui mentionne mon prénom. J'ai l'impression de ressentir une présence. Et toujours ma défunte grand-mère ou ma mère toujours vivante. En ce moment et depuis un certain temps, c'est le calme plat. Aucun rêve " référence" comme les maisons, train, eau, dent ou araignée. Juste des rêves sympas vite oubliés. Et comme souligné, jamais sur le feu. Le plus mystérieux dans tout ça, est de trouver la raison du pourquoi comment certains rêves sont fais pour ne pas être oubliés. A ce qu'on dit, les couleurs ont aussi une importance.
Oui, pour moi les rêves font partis d'une technologie de la pensée. Ceux qui sont anodins n'ont pas lieu à être retenus, sauf ceux qui ont une signification. Un message à donner ? Allez savoir. Les rêves sont d'une telle complexité qu'il est très difficile de percer leur mystère. -
RE: Errementari : Le forgeron et le diable (Errementari)
@LeaPierce
Par contre, avez-vous vu le HC 2 ? Le tour de force est qu'il change considérablement la nature du 1er. On le voit différemment ensuite. En version original en noir et blanc, c'est encore mieux. -
RE: Le parfum, cette rencontre olfactive
@Wi-lili-K
Ah, une situation bien comique. Parfois ma tête est ailleurs. Surtout quand le parfum "Guère Rhin" me fait la guerre olfactif. Je perds le sens de la raison quand je sens le danger. Ce danger du mélange aux 3 composants " douche-lessive-pschitt senteur " phytohormoné. Sans oublier la transition "Bourgogne Ile-de-France" du parfum ambiant. Sniffer trop de flagrances et le constat devient flagrant : on ne sait plus qui est qui et qui porte quoi sur lui. Avec tout ces qui, pire qu'un jeu de quilles. A ce propos, qui sait si un jour l'écriture inclusive à la gomme n'obligera pas d'écrire qui pour lui et quille pour elle. C'est quille, la nouvelle voisine ? Je préfère me shooter aux phéromones. Pour cette raison que je deviens si troublé au point de ne pas avoir vu qu'il était écrit " Kachina." Katchina que le correcteur d'orthographe n'aime pas trop on dirait. Il fait des vagues. Sauf si on ajoute un "thé." Il faut laisser agir les arômes. De toute façon le blême est réglé. Je l'ai ajoutée au dictionnaire, Kachina. L'autre avantage hormis de ne plus faire de vague est que le dico m'alertera si je confonds aile et mois. Un parfum sans elle, un amour qui ne se dévoile pas. Je trouve ça incroyable de devoir se coltiner de phéromones pour prouver qu'on aime.Petite anecdote dont moi et une chérie on a bien rit. Un jour, j'ai acheté dans une boutique des plaisirs un parfum qui soit disant, excite à fond les filles si on en porte sur soi. Au début, ma chérie n'en savait rien du tout. Je me suis aspergé de cette potion miracle juste avant de la voir dans ce lieu du rendez-vous, la " Closerie des Lilas." Quel air de benêt je devais avoir en me pointant. Genre le mec viril en puissance. au bout de 5mn en trempant nos lèvres dans ce fabuleux breuvage à base de rhum, de concombre puis je ne sais quel autre ingrédient en grand nombre sans doute, ma belle semblait plus excitée par ce breuvage que mon parfum. A mon avis j'ai déconné au moment de passer commande. J'ai dit au redoutable barman au plusieurs trophées de concours, qu'il me fallait deux cocktails qui chavirent les cœurs. Quel con. Ma belle est tombée sous le charme des deux. Lui et le cocktail. Il était urgent que je j'aille aux toilettes pour m'asperger d'un supplément de cette flagrance magique. En ressortant, " dame pipi " adorable comme tout, m'a jeté un sourire imposant limite coquin. Enfin, mon parfum agit. Il ne devait pas y en avoir assez juste avant ça. Après j'ai compris pourquoi. Elle a souris grâce au billet de 5 qui a atterrit dans sa coupelle. Sans oublier mon regard sur elle. Un regard d'homme passionné par les femmes. Encore une déception : mon parfum ne fait rien. Puis, en retrouvant ma chérie, sur le parcours je passe devant le pianiste. Je sors un autre billet de 5 et je le pose dans sa coupelle en lui disant : " j'aime pas la musique." Il a rit au point de jouer un morceau tout en un, genre Chopin, Debussy et Beethoven réunis. Un joli salmigondis musical.
Ma chérie me sourit. Elle a commandé un deuxième arrivage de cocktail. M'en fiche, il fallait en avoir avoir le coeur net.- Au fait, tu le trouves comment mon nouveau parfum ?
- Bof. Je n'osais pas te le dire. C'est quoi comme parfum ?
- Euh, je te dis ça après le cocktail.
J'avoue mieux avec 4 gramme de joie. Puis un truc a commencé à clocher. Je me suis retrouver avec une excitation de dingue. Pas elle, moi. J'ai soupçonné le barman d'avoir plonger un truc dedans, genre un viagra spirituel. Toujours se méfier avec les spiritueux.
Je parle de mon excitation à ma belle. Elle me regarde en écarquillant les yeux. Obligé de lui montrer le parfum planqué dans la poche de mon manteau. Elle pouffe de rire. Moi non. Mon excitation s'amplifiait. Là, elle me dit que c'est la fille à ma droite au bout du bar qui joue sur mon excitation. Je ne l'avais même pas vue. Visiblement, elle si. Elle faisait trop garçon manqué à mon goût. Ma belle m'a dit qu'elle me mitraillait du regard depuis le début. Il était temps qu'on rentre. Surtout que le pianiste me regardait lui aussi bizarre. Le voici à s'exciter sur son piano avec Mozart. Si on pouvait traduire ces notes, elles parleraient de mots arts. Me voici à flipper. Et si ce parfum de malheur excitait les hommes au point de se jeter dans les bras de ceux qui en portent, de ce maudis parfum ? Ah ça oui, il était temps de rentrer. Bonne nouvelle, ma belle sentait une excitation en elle. Mais pas à cause du parfum, loin de là. Pour les dames, ils semblerait que c'est un parfait répulsif. Il va m'entendre ce vendeur de malheur pour m'avoir pris pour un con.
Une fois chez elle, j'ai pété un câble. Elle, toute excitée, moi non. Mon excitation s'est barrée. Impossible de régler le problème. Pourtant elle y mettait bon coeur à la manœuvre. Fichu parfum. Surtout quand elle m'a dit que les cocktails étaient divinement bons et mon parfum un tue l'amour. Sauf pour le pianiste qui a fait jouir les notes de musique du fait de penser à moi après m'avoir reniflé. Ce jour là j'ai arrêté les parfums. Ma belle était contente. Elle me disait que mon parfum naturel est bien mieux.
Pour finir en drôlerie énorme, le parfum je l'ai emmené là où travaillait ma sœur. Dans une brasserie avec une grande terrasse. J'ai choisi cet endroit à cause de cet habitué qui avait 3 chiens. Des sortes de " Milou." Discrètement, alors qu'il y avait foule beau temps oblige, j'ai aspergé le derrière d'un des chien de ce tue l'amour féminin. Les 2 autres chiens sont devenus tout excités. Et dire que se sont que des mâles. La preuve que ce parfum excite que les mecs. Ils avaient leur truffe collée derrière le malheureux tout en agitant leur queue et grognements aux râles jouissifs. Le gars a halluciné. Il s'est demandé ce qu'il se passait. Les clients on éclaté de rire. Ma sœur m'a dit que je n'en loupais pas une quand elle a su que c'était moi. Le gars est parti avec ses 3 chiens expressément. La situation n'était plus tenable. Tous, ont rit encore plus en le voyant partir tout en gueulant sur ses chiens avec les 2 collés au derrière de l'autre Milou. Enorme.
Toujours se méfier des parfums... -
RE: Le parfum, cette rencontre olfactive
@Jonesy
Il ne manquait plus que ça. Me voici l'esprit embrouillé. Jean perds maux. Tout ce que je retiens, est que pas à pas on trouve papa. -
RE: Le parfum, cette rencontre olfactive
@Wi-lili-K
Merci. Mais ce n'est pas "ma" fille. Je sais, une erreur de frappe qui m'a bien frappé d'un sourire. -
RE: Errementari : Le forgeron et le diable (Errementari)
J'aime bien les films d'horreurs, alors je donne mon avis si oui on non j'aimerais voir Errementari. La réponse est non. Réponse confirmée par la lecture des posts. D'ailleurs cette lecture désigne plus un film comique que d'horreur. Et quand je dis " j'aime bien les films d'horreurs " ce goût s'évapore un peu en voyant les navets de nos jours. Les bons ont été emportés sur une navette en perdition. Néanmoins, j'avoue que certains navets parviennent à faire aimer, comme par exemple The farm. Allez comprendre quelque chose de savoir par quelle magie on ne zappe pas au bout de 5mn. En fait je sais pourquoi. La magie d'un visionnage vient quand c'est le film qui vient au spectateur et non l'inverse. Le cinéaste nous impose à travers les images, comment c'est filmé, bref : il nous hypnotise. Et pas besoin d'avoir un chef d'œuvre pour ça. Un peu comme " Tous les dieux du ciel." Pour un film Français, c'est quelque chose. Là aussi, Quarxx nous drogue à coup de " c'est pas bon mais j'en prends quand même. " Loin des film de zombis et autres sangsues aux dents dinosaurées. La chicorée me fait plus flipper. Pour rester au Made in France, je me demande quoi penser de Frontière et Insane. Dans Frontière, Samuel Le Bihan est délicieusement bien barré. Et on se demande ce que vient faire Estelle Lefébure là dedans. Mais bon, elle donne l'impression de bien s'éclater. Après il y a les Hostel et Humain Centipède. Humain Centipède 3, à chier. Par contre le 2 en version original noir et blanc, quelle idée de génie cette suite.
Un que j'ai bien aimé, est " 10 Cloverfield lane." Là aussi, nous sommes transportés dans cet univers sans se poser la question de savoir si c'est bien non. Comme avec la hifi, le meilleur vient souvent des défauts que de la perfection. Un vrai navet est lorsque le film est véritablement un navet en plus d'y trouver aucun effort artistique, tant sur le plan du cadrage, des images et je ne sais plus quoi d'autre. Pour moi, un bon film d'horreur doit-être avant tout un film d'épouvante. Si on classait les deux en comparaison, celui d'horreur est du X, l'épouvante de l'érotique. Le choix est vite fait. Les films d'horreurs, la seule horreur vient des dialogues et des scènes sans queue ni tête. On voit tout, mais oublie tout tellement c'est à chier. Deux bons films d'épouvantes sont The Ring ( version "Jappe" ) et Ju-On également en original. En version encore plus originale qui est le téléfilm, la mission est grandement replie : on flippe. A condition d'aimer la qualité de l'image. C'est à dire digne d'un vidéoprojecteur avec une guirlande en guise de pellicule. D'ailleurs tant mieux pour le charme. Quand l'épouvante nous fait du charme, on fonce.
Mon avis ne change pas avec Errementari. C'est toujours non. Je le trouve plus sympa en lecture libre ou spolier. Je pense qu'il s'adresse à un public ayant consommé un bon sachet de meuh. Même l'herbe devient flippante. Margueritte a fait plein de bouses dessus. Des bouses qui transforment l'herbe en zombis morts de soif de rouge qui tâche. J'imagine le délire.
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RE: Le parfum, cette rencontre olfactive
Niveau parfum, celui qui est bien perturbé avec ces effluves, il se prénomme : " le papillon de nuit." le mâle, surtout. Une belle histoire à la fois émouvante et tragique.
Voici son histoire.
Nous sommes au mois de juin. Il est 23h00. Le ciel brille de millier d'étoiles. Les fêtards et les amoureux arpentent les rues de Paris. Le papillon de nuit n'y prête guère attention à toute cette agitation. Il est paisiblement posé sur la branche d'un arbre qui jouxte les quais de Seine, non loin du Louvre. Même le beau ciel illuminé n'attire pas vraiment son attention. Mais bientôt une " chose " va le captiver. Ce que nous, ne voyons pas. Un ciel de millier de " blandices." Les phéromones d'une femelle qui se trouve au jardin du Luxembourg. Un ciel étoilé de caresses et de flatteries qui recouvre une bonne partie du toit de Paris. La femelle laisse le mâle venir à elle. Après tout, il faut mériter cette offrande. Le papillon du Louvre n'y tient plus. L'appel est trop grand. Généreux, surtout. Le voici à s'envoler dans le sillage des phéromones, l'odorat affûté. Au bout de cinq cent mètres, il pense savoir où se cache la belle. Le voici à tourner autour d'une jeune dame. Elle tente de le repousser de la main. De toute façon le papillon a bien vu qu'elle ne ressemblait en rien à sa promise. Il s'est fait avoir à cause de son parfum qui ressemble à s'y méprendre aux phéromones de la femelle ailée. Puis, voilà que le papillon se prend de plein fouet un candélabre vers Trocadéro. Il l'a pris pour l'astre lunaire. Ouf, tout va bien, juste un peu assommé. Le voyage peu reprendre. Le regret est que le papillon de nuit ne puisse proposer " service de cicérone." Quel beau guide touristique à n'en pas douter. Maintenant c'est au tour d'une dame de joie éméchée dans les bras d'une aventure furtive, que le papillon virevolte. En voulant le repousser d'un grand coup de main, c'est l'amant à la va-vite qui en a fait les frais : une baffe en pleine tronche. C'est ça d'être éméchée. Le papillon ne capte plus rien. Il était persuadé que ces phéromones, c'était les bonnes. A mon avis le parfum mélangé aux relents d'alcool, putain de phéromones. Et rebelote, un autre candélabre en pleine tronche. Il était moins une qu'il se fasse écraser par une chaussure. Le revoici à reprendre son envol, une aile à moitié en lambeau. Au bout d'une heure, après bien des embûches, la délivrance. Le papillon de nuit trouve enfin sa belle, toujours immobile. Le temps des amours peut commencer. La femelle est contente : enfin, elle va pouvoir procréer. Le mâle, moins. Une fois l'accouplement fini, il tombe de la branche, mort d'épuisement. Il ne se relèvera jamais. Son voyage a eu raison de lui et la femelle a déjà oublié son téméraire compagnon d'infortune comme une vielle chaussette. Ce qui compte pour elle, est de chausser le ciel d'une pluie de paillettes de blandices enivrantes. Son langage à elle, oh combien sensuel...
Alors si un jour vous voyez un papillon de nuit tourner autour de vous, il ne faut pas lui en vouloir. Le parfum que nous portons ressemble aux phéromones de la femelle. Un jour il faudra lui demander si les parfums bon marché agissent également.
Le parfum; les phéromones sensuelles...![text alternatif](url de l' image)
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RE: Vous êtes dans le film : que faites-vous ?
J'adore ce genre de jeu. Ah ça oui. Il me donne une idée du même style. Dommage que j'arrive un peu tard pour celui-ci.
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RE: Vous avez carte blanche !
@Virgoh
Hein ? Ben mince alors. Je m'invite à enquêter sur la cause de cette effroyable confusion. Qu'à t'il bien pu se passer. Ai-je mal lu la " fiche d'admission "? Sans doute que oui. Pardonnez cette négligence. Me voilà bien. Sourire à demi lèvre. -
RE: Vous avez carte blanche !
@apis-32
Humm...teintée comme le doux tintamarre de la mare. Une jolie teinte nocturne... -
RE: Vous avez carte blanche !
@Virgoh
Ca, c'est gentil. N'ayez crainte, Chère Virgoh, rarement elles sont blanches. Sauf en allant danser. Là, elles sont bl' hanches. On se déhanche jusqu'au petit déjeuner. -
RE: Vous avez carte blanche !
Je vais me coucher. Demain matin je prends la route. Retour au bercail pour quelques jours. J'attends encore un peu à cause de la chouette. J'aime entendre son hululement. Il n' effraie pas, loin de là, mais si proche.
Puis je vais compter les kilomètres en guise de moutons. De toute façon je m'endors toujours de suite. Le problème est réglé comme une horloge sablier.
Belle nuit à tous. En espérant qu'elle ne sera blanche...