Ou alors les stéréotypes, clichés et idées reçues, je m'en prends plein la tronche tout le temps.
Dans ma famille:
Je suis attitré au rôle du branleur à qui tout réussi. Quoiqu'il arrive, je n'y suis jamais pour grand chose pour ma "réussite", tout le monde sait que cela se résume une chance insolente...
Bon, mon frère à le rôle de la tronche, hyper bosseur, trop sérieux jusqu'à parfois être chiant.
Je sais pas si c'est plus enviable...
Auprès de mes ami(e)s d'enfance:
Je suis celui qui a réussit, qui participe aux pinces fesses à Paris avec les puissants. Celui donc qui, pour certain, fait désormais parti du complot pour asservir les peuples.
Je ne fais plus vraiment parti de leur monde.
Ça mène à des discussions parfois lunaires
Dans le monde pro:
J'ai longtemps était le mec issue de classe populaire, longtemps vitrine et alibi (#laréussitesociale).
Mais bon, faut pas déconner non plus, je ne suis pas non plus de leur monde donc gardons les distances.
Je suis également une menace puisque je suis là sans réseau initial, je n'ai donc pu compter au départ que sur mes compétences. J'ai donc quelque chose de pas très net puisque je ne correspond pas aux standards de reproduction sociale classique.
Ajoutons à cela que dans ce monde très urbain-connecté (pro/perso), je suis un rural qui fait une net distinguo pro/perso. Je suis donc un peu un excentrique quelque part.
Et dans tout ça, ben j'en ai beaucoup souffert pendant un temps (jamais à ma place, aucun soutien familiale puisque forcément, je vais m'en sortir grâce à ma chance légendaire et un petit syndrome de l'imposteur).
Aujourd'hui, c'est dépassé, tout cela a plutôt tendance à m'amuser de ça et m'assumer pleinement dans ce que je suis.