Les similitudes je l'espère s'arrête là en effet. Car comme je proute beaucoup, @Egon a déjà mis en place des zones à proutes dans l'appartement. (Putain quelle idée aussi des boîtes de conserve d'haricots rouges). Du coup je passe le plus clair de mon temps sur le balcon. Le bonheur vacille. 
Je sais pas qui c'est mais à mon avis c'est un conard.
@Plume Merci plumette, je vais gérer Jabba-the-Rute maintenant.
@Jabba-the-Hutt Toi. Moi. Dans la rue. Le 6 octobre à Angers. A mains nues.
Se lève du canapé pour préparer une guerre.
S'installe de nouveau sur le canapé à cause du dos.
Réalise que le topic Coup de vieux est toujours d'actualité.
Guerre ajournée.
Et merde.
J'ai cauchemardė cette nuit. Je souhaite fusionner avec Gérard Darmanin. C'était mon mantra de la nuit. Le réveil fut doux. Tout ceci n'était qu'un mauvais rêve. Deuxième bonne nouvelle aujourd'hui c'est l'ouverture de la chasse. Seul l'élite sait.
J'ai beau dire des conneries (de temps en temps) sur le forum et faire le jeune freluquet, il n'empêche que les coups de vieux se ressentent à répétition. Exemple? Bien sûr. Mardi dernier. Je go voir la petite fille dont je suis le parrain pour ma visite mensuelle. 11 années au compteur. Elle m'explique sa life et que les devoirs à l'école gnagnagna c'est complexe, elle est débordée etc. Bon je décroche au bout de 5mn évidemment et pour ponctuer l'une de ses saillies sur sa charge de travail je réponds quand c'est trop c'est Tropico ! Je ne dirais pas que j'ai vu de la haine dans ses yeux. De la pitié oui. C'est dur. C'est comme l'expression rembobine la cassette tonton ! J'ai connu l'âge d'or de la VHS et compagnie. Quand on regarde un film ou quand ça part dans tout les sens dans une discussion j'utilise souvent cette expression, rembobine la cassette tonton. Ou rembobine la cassette. La variante avec tonton c'est ma touche perso. La résultante est toujours là même. Une pâle incompréhension voire du mépris. Donnons-nous de la force entre vieux. Les années 90 c'est terminé. Et ça fait mal.
J'ai toujours cru au potentiel de @Moving
Et ce depuis le début.
Effectivement trajets réservés pour la centrale d'Europe. J'active déjà mon réseau sur Budapest pour la Night. 
Plus terre à terre sinon : Vendredi.
Début du festival de férié, de ponts, de sans soldes et de frites à gogo.
C'est dur mine de rien d'un point de vue mental.
On est là, on joue la gagne, on fait des petits ronds avec la souris en fixant l'écran en attendant fébrilement le lien Vocaroo que poste Wolfen.
Puis les yeux fatigues à force de fixer l'écran pendant 23 secondes d'affilée et une mouche à merde au plafond vient vous distraire un quart de seconde.
Et paf!
Le lien apparaît et c'est fini.
Vous avez 3 minutes de retard.
La bonne réponse était Avril Lavigne.
Jour 1. 8h48. Déjà ras le cul. Vivement vendredi.
Pour l'instant j'en suis à @jool qui fait des bisous et qui prépare un kébab.
Le concours se passe bien.
La solitudine - Laura Pausini
@Egon On va rire le 24 décembre dans le train à 23h quand l'agent nous fera une offre à -30% sur les consommations du wagon-bar pour s'excuser du retard occasionné indépendamment de la volonté de blablabla.
@Egon Après une journée en enfer, ce fut effectivement un accueil tout à fait correct avec les torsades au chocolat, les cookies, les hot-dogs et le livre ultime. Dommage pour les frites. 9/10 au final.
Alors pour avoir fait péter le champagne sur Lisbonne récemment, je dirais qu'il y a du bon. Et ô surprise du clairement moins bon.
Pour reprendre les recommandations du collègue initiateur du sujet, Farrock Barbarossa, je dirais qu'effectivement :
Le coin de la Tour de Belem et tout ce bazar est très sympa. Une tour de + de 500 ans qui a une vraie gueule, bien plus impressionnant que les trucs modernes chépakoi qu'on pond aujourd'hui. Elle gardait le port de Lisbonne et de cette tour ça bombardait en veux-tu en voilà des barquettes à voile par milliers.
D'ailleurs pas loin de la Tour de Belem vous avez le Monument aux Découvertes, une statue géante absolument splendide pour rendre hommage aux navigateurs portugais. Ha bah oui les Portos ont quasiment conquis la planète Terre à une époque par voie maritime si j'en crois l'énorme mappemonde qu'il y a sur le bitume à proximité du monument. En tout cas le niveau de détails et l'ampleur du monument vaut le détour. Le tout évidemment face au Tage qui je crois est un fleuve qui découpe Lisbonne pour se jeter tranquille sans pression dans l'océan Atlantique.
Les pasteis do Belem sont effectivement une pâtisserie mondialement connu surtout à Lisbonne. Parce que moi à part les pains aux chocolats je bite rien aux spécialités du grand monde. Alors oui c'est plutôt pas dégueulasse du tout ! Le prix n'est pas donné, évidemment le tarif-touriste est appliqué mais j'y reviendrai un peu plus tard calme toi. Donc du coup c'est vraiment bon, une sorte de pâte à crêpes, pâte à quelque chose en tout cas, c'est chaud, c'est brulant, très brûlant quand c'est servi, si bien que je n'ai jamais ressenti une telle douleur dans le palais de ma machoire qui a été anesthésié pendant 24h car je les gobais une par une en entier. J'ai déchanté de l'expérience mais il n'empêche qu'il faut goûter ce truc si vous allez vous déhancher les cuisses dans les rues lisboètes.
Les balades en tuk-tuk, c'est un moyen de locomotion de merde pour vous rendre d'un point A à un point B dans une zone à densité touristique violente. Je l'ai pris pour allez faire le con à Sintra: Sintra..... Je vais y revenir d'ailleurs. Bref. Vous en aurez pour 10e par personne pour faire de la Tuk-Tuk mobile, ils sont complètement taré là-bas. Le code de la route? Quel code de la route. Vous êtes balancé de droite à gauche et de gauche à droite contre des tubes en acier qui font bobos aux épaules. Le seul plaisir c'est de dépasser et regarder les autres touristes qui sont piétons et qui en chient sous 35 degrés. On se sent bourgeois en tuk-tuk mais on paie le prix.
Mieux vaut privilégier pour une expérience rigolote même si tout autant attrape-touriste, le bus amphibie. On a pris le bus Hippotrip, pour à peine 30 balles pour 2 heures de show. Je dis de "show" parce que le guide à l'intérieur du bus s'en fou un peu de décrire les monuments et passe son temps à faire un one man show, drague les jolies piétonnes, provoque les touristes qui sont dans les autres bus Hippotrip, bref pas le temps de s'ennuyer avec des gus comme ça. Une grosse balade d'une heure dans les rues de Lisbonne et d'une petite heure sur le Tage, les roues du bus partent je sais pas ou et c'est le Titanic qui prends le relai, c'est marrant, ça fait toujours son petit effet ces conneries donc bonne expérience.
Sintra maintenant. Ha la vache. Les cons. Sintra. Bon soyez attentifs si un jour vous voulez aller claquer votre tune là-bas. Parce que de la tune il en faut. Bref j'expédie en 2/3 minutes parce que c'est à côté de Lisbonne donc pas dans la ville, mais quel bordel mes enfants. Châteaux, palais féeriques, style sarrazin, mauresque, baroque, gothique, renaissance, de toutes les couleurs dans tout les sens, mon dieu ça partait bien. Tapez "Sintra châteaux" sur Google ça claque hein. Déjà on a fait du tuk-tuk de merde pour monter la colline de 7 kilomètres, route qui fait 2 mètre de large, tu passes pas en caisse et à pied tu souffre d'hypertension au bout de 800 mètres. Ensuite tu prends un billet et c'est là que les agents touristiques portugais t'enfilent comme le premier perdreau venu. "Oui oui c'est un billet pour la totale, jardin + châteaux + extérieur des remparts + bref fait pas chier, paye maintenant". Arrivé au niveau des palais on nous dit qu'on a des billets juste pour se promener dans le jardin et donner du pain aux canards. Incroyable. Une 2éme file d'attente se présente devant nos yeux pour repayer pour faire les remparts extérieurs. Du coup on s'est barré. On a vu de loin et oui ça avait l'air chouette et rarissime dans le monde ces conneries. La restauration n'en parlons pas. Un resto tenu par une indienne qui propose des escalopes de dinde à la crême fraîche de couleur verte. J'ai jamais vu ça. Les prix sont prohibitifs, honteux, du même acabit que certaines de nos régions. Prenez votre blanc de poulet et votre pain de mie dans le sac à dos et en avant la musique.
D'une manière générale contrairement aux idées reçues ou à ce qu'on m'avait dit, je trouve la ville de Lisbonne chère. Entendons-nous bien, c'est pas Paris hein mais pour un pays soi-disant bon marché blablabla j'ai envie de dire dans le respect de la charte : Mon cul. Les tarifs spécial touristes sont partout, le prix des musées etc n'ont pas à rougir de la comparaison avec ceux en France, niveau bouffe tu raques un peu moins mais c'est pas ouf-ouf non plus. Mention spéciale toutefois aux restaurant brésiliens Sabor Gaucho. Ce concept de taré, tu payes 25 ou 30 balles et tu as 36 viandes différentes. D'Europe si tu payes 25 bouliches et 30 tu as aussi les viandes sud-américaines. Alors évidemment comme je suis bourré de pognon j'ai pris la version à 30. Tu as un totem sur la table. Si le bout du totem est vert, les serveurs viennent sans relâche t'harceler avec les viandes qu'ils te coupent en fine lamelle avec un couteau de taré qui fera pâlir n'importe quel zozo tueur en série. Si le bout du totem est rouge, ils ne viennent pas et attendent en mode pervers que tu remettes le truc en vert. Moi au début j'avais pas compris le concept si bien que j'ai bouffé 2.5kg de viandes en 20 minutes, j'étais tout bleu et boursouflé, des palpitations, j'en pouvais plus de la vie. Mais c'était énorme. Meilleure viande du monde la Picanha, j'ai bouffé que de ça pendant 4 jours derrière.
Sinon la place du Commerce à Lisbonne est un incontournable, bien sûr. La statue du roi Joseph claque, beaucoup de bâtiments jaunes assez intriguant et joli ma foi, un espèce d'arc de triomphe à la sauce de Lisbonne, un ascenseur/observatoire panoramique à l'ancienne, pour mater la ville en mode aérien (genre 30 mètres de haut donc pas de quoi non plus flirter avec les pigeons), pas mal de boutiques, enfin surtout des boui-boui pour acheter un pin's sur le Portugal tenu par des hindous qui ne communiquent qu'en indien. C'est chaud. Je parle pas indien perso.
Bref on discute, on discute, mais il y a aussi à 30 minutes à la ronde des plages de fous furieux aussi, mode Caraibes activé. Mais là encore on s'éloigne de Lisbonne et de l'inspiration du topic.
Au niveau du bon rapport/qualité prix par contre, mentionnons les excellentes visites pour à peine 10 boules des stades portugais. Celui du Benfica est absolument magnifique. La Luz et ses 65 000 places est grandiose. J'ai pu m'asseoir sur les sièges baquets formule 1 de la conférence de presse en ligue des champions, j'ai simulé une interview, j'étais content. Je suis un con mais un con content. Par contre le guide, jeune bambin de 20 ans qui parle 17 langues a voulu faire le show devant la vingtaine de personnes qui faisait la visite sur l'histoire de son club, du parcours en coupe d'Europe, des buts d'Eusebio etc. Bon j'ai été obligé de le calmer et internet à l'appui, je l'ai humilié sur le côté histoire du Benfica. Et ça aussi ça fait plaisir. Papa n'est pas encore bon pour la retraite j'ai envie de dire sauf votre respect.
Bon allez j'arrête là pour l'instant, j'aurai pu illustrer tout ça d'une ribambelle de photos mais elles sont sur le téléphone et là je suis sur le P.C, c'est le bordel pour transférer, on verra ça plus tard.
Ha oui et j'oubliais Lisbonne c'est chaud la nuit. On dit souvent "Barcelone-ci Barcelone-ça" oui-oui ben Lisbonne ça ne dort jamais. A partir de minuit, les tontons et les tatas vont se coucher et les jeunes prennent le pouvoir. Y a des culs dans tout les sens et dans tout les styles. Bon y a des chelous aussi, j'ai vu des mecs uriner contre les bouches à incendie, des gens en fluo faire des exercices de yoga dehors à 2h du mat' mais dans l'ensemble cette ville possède bien plusieurs poumons en mode nocturne.
Oh la vache j'ai même pas cliqué sur le lien que y a déjà 17 réponses.
Déclencher la guerre mondiale c'est mal.
L'impréparation pour allez faire les zouaves contre la Russie c'est pire.
Les allemands se mettent à bombarder la gueule des russes en juin 1941.
Quasi tous assuré qu'ils sont de mettre un terme à cette campagne en 3 ou 4 mois certains tirent la sonnette d'alarme quand arrive l'hiver russe et que les allemands piétinent devant Moscou.
Un soldat allemand le 16 décembre 1941: "Il fait un peu froid"
Bah oui mon con.
-30 degrés ça calme cinq minutes.
Les canons gèlent, l'huile de moteur se fige et les hommes sont quasiment en slip dans la neige.
Les transports d'équipements d'hiver sont aux abonnés absents, l'écartèlement des rails soviétiques n'est pas le même qu'en Occident, les bouchons de ravitaillement s'étire sur plus de 500 kilomètres.
Les hommes demandent "des vêtements chauds".
Ils reçoivent des obus et des canons.
En catastrophe, Joseph Goebbels, grand manitou supposé de la propagande et de l'endoctrinement des masses organise deux collectes.
L'une bien connue et suffisamment référencé donne son nom à la "Collecte d'hiver" qui a permis de récolter auprès des civils allemands plus de 67 millions de pulls et de vêtements chauds (estimation du ministère de la propagande - chiffre à revoir à la baisse) soit presque 1 pull pour un habitant au pays.
Certes les gens se prenaient des coups de bâtons dans la tronche s'ils n'obtempéraient pas mais le chiffre reste ahurissant.
Mais une 2éme collecte insolite a eu lieu en parallèle.
Folle et particulièrement démonstrative quand à l'organisation bordélique du "Reich millénaire"
Info : En Russie pendant l'hiver dés fois ça neige.
Et quand ça neige, pour se mouvoir convenablement de temps en temps on met des skis.
Les russes possèdent des unités en ski qui font un véritable massacre dans les rangs allemands. Comme les finlandais auparavant.
En face les allemands sont en slip sur des chars embourbés.
Le commandement militaire n'anticipe pas à temps et réclame des millions de ski en urgence.
L'ami Goebbels interdit aux civils de skier, annule les compétitions sportives qui nécessitent une paire de skis et lance son appel émouvant pour la patrie.
Résultat: 2 millions de skis récoltés grâce aux civils.
Si un civil allemand se fait balancer par l'un de ses voisins avec une luge ou un bâton de ski dans son grenier c'est direction thalasso en camp de concentration.
L'Allemagne en est là. Et nous ne sommes qu'en décembre 1941.
La finalité de cette opération méconnue c'est que le commandement militaire déclara après coup:
"Euh en fait on a réfléchi on a besoin uniquement de 400 000 paire de skis, pas besoin de 2/3 millions, on s'en fou"
Et une semaine plus tard, pendant que Joseph Goebbels ré-orienta les quelques 1.5
millions de paire de skis un peu au pif en ouvrant l'annuaire, le commandement militaire s'aperçut que ces 400 000 paires de skis étaient bien évidemment des skis alpins, autrement dit, adaptés à la descente.
Et non de skis de fond utilisés pour la guerre en hiver.
Les Allemands continuaient donc de se faire tirer comme des lapins par des snipers russes sur des skis adaptés.
L'impréparation était criante.
Le début des emmerdes n'allait pas tarder.
@Hornet Y a des évènements de vie qui laisse des traces.
Ce jour-là j'ai posé très fort mon empreinte sur l'agence-auto.
Difficile de rendre hommage à la scène mais revoir le visage éberlué du moniteur qui me dit mot pour mot en pilant dans le rond-point "mais qu'est-ce que tu branles?" et moi tremblotant de peur "mais vous m'avez dit de tourner à gauche" ça n'a pas de prix.
Boutiques de musées, expositions et j'en passe et des meilleurs, j'en fait beaucoup et je vais encore en faire une bonne tournée le week-end prochain !
Mais alors très clairement de mon côté je suis totalement un ghost qui trace sans aucune once de pitié pour les vendeurs de ces boutiques. Je trouve tout les produits rattachés aux musées et consorts vides, très chers, sans intérêt quelconque.
Ce n'est pas propre évidemment à ces boutiques, c'est le cas de toutes les boutiques d'une manière générale, souvenirs, etc etc
Je n'ai jamais eu la fibre de l'achat, je garde mes sous pour les entrées des lieux en question, j'emmagasine un max de souvenirs, je fais le p'tit coquinou à prendre 2/3 photos pour la pure forme et j'accélère puissamment une fois que la fin du musée/autres me guide sciemment vers la sacro-sainte boutique.
Si je devais retenir une phobie qui possède son lien avec mon ressenti personnel face aux espaces publics, le monde etc c'est sans doute les magasins et le sacerdoce que représente le passage en caisse.
Je sais pas ce qu'il se passe mais y a une malédiction personnelle à ce niveau là.
Bien sûr les fringues ont eu leurs responsabilités.
A chaque pauvre morceau de tee-shirt ou de jean inoffensif c'est toujours la même chanson, je rentre chez moi, je prends un ciseau je découpe les 3 étiquettes, même celle ou y a écrit made in Taiwan et je perce le tee-shirt sans faire exprès mais je suis serein.
Mais les jours d'après patatras c'est toujours la même rengaine, j'arrive à la caisse du magasin avec mon paquet de cookies Granola et mon paquet de tranche de jambon et je sonne au détecteur.
Je sais que c'est moi mais à ce moment-là je fais comme tout le monde, je regarde les autres personnes avec un regard inquisiteur qui signifie "c'est une honte".
Dés fois je force le passage mais la dame me dit "Monsieur c'est vous".
Et là je stresse.
J'agite mes grands segments, la dame me demande de retourner mon haut, j'entends ce qu'elle dit mais mes capacités d'analyse frôlent le néant.
Elle me parle d'étiquette. Je réponds complot.
Les gens me regardent, quelle horreur.
Aussi paradoxal que cela puisse sembler, faire le fifrelin et écrire des petites bêtises sur un forum est une chose mais "attirer" l'attention me répugne quand faut sortir dans le grand monde. (sauf en petit comité) (pas plus de 8 personnes sinon je stresse) (10 si j'suis on fire)
Bref, à ce moment là bien sûr, dans le magasin, la mamy d'1m52 que j'humiliais du regard juste quelques secondes auparavant me dédaigne. J'ai l'impression d'être un bandit alors que je veux juste fuir.
Je tasse les épaules, j'accentue mon tassement de nuque pour perdre quelques centimètres mais rien à faire je domine toujours l'assistance du haut de mon mètre quatre vingt quinze.
"ouin-ouin mais c'est génial d'être grand"
A ce moment là, moyen-moyen bébé.
Bien sûr les fringues c'est classique, alors dés fois comme il y a 2 mois, j'y met un peu plus de panache.
Cette fois-ci c'est mon portefeuille que j'ai depuis 5/6ans qui s'est mis en branle.
Cette lente agonie pour vider son portefeuille sur le tapis de caisse de la dame du supermarché..
Vous me direz "ça va fait pas chier" oui certes poser sa carte vitale sur le tapis de caisse est une chose mais sortir sa carte de réduction de Dynamite Games avec une grille complète de tampons qui donne droit à une réduction de 12 euros + un goodies et la laisser échapper pile à la jointure du tapis de caisse dans un endroit inaccessible et obligé de lui dire adieu car perlimpinpin qui est derrière avec son sac de patates n'a pas le temps, c'est un crève-coeur.
Tout ça pour au final se faire entendre dire par la dame "Ha non c'est pas le portefeuille".
Il y a un mois ça été la goutte d'urine qui a fait déborder le vase.
Le samedi soir on va chez le copain, on blablate, on fait les pignoufs, pas de soucis.
Au petit matin du dimanche, nous sommes trois. Petit creux, on file faire 2/3 courses vers 8h du mat. On est frais comme des gardons. On est un peu défoncé.
Et là ça été une première.
D'entrée de jeu j'ai sonné sur la borne d'accueil qui jouxte l'entrée officielle du magasin.
Nous sommes trois. Je regarde mon ami qui s'écarte discrètement.
Je regarde mon amie qui s'écarte elle aussi discrètement.
C'est bibi qui régale.
Je sonne comme un putain de petit train électrique qui fait "tut-tut" à la gare.
Comme c'est une grosse ville (comprendre + de 10 000 habitants) à ce moment là, le vigile vient faire son caid.
Ce fut la goutte de trop.
Il a pas eu le temps de sortir son colt car je me suis barré. Il a voulu me retenir "non mais monsieur il y a une explication rationnelle".
J'ai pensé à toutes mes étiquettes maudites, mon portefeuille magique, ma clé à café magnétique, mes ouvertures gênantes de veste comme si j'étais un prédateur qui accroche des sucettes à l'intérieur de ses coutures pour les petites filles et je suis parti avant même d'entrer au supermarché comme un prince refusant ma culpabilité.
Demain midi j'ai un sandwich à acheté et j'ai peur.