Le consentement (dans tous les types d'interactions)
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Depuis plusieurs années maintenant, on essaie tant bien que mal de faire de la prévention sur le consentement. Qu'est-ce que c'est ? Comment être sûr que la personne consent à ce qui se passe ? etc. On va donc commencer par la base...
Qu'est-ce que le consentement ?
Donner votre consentement signifie que vous êtes d'accord pour faire quelque chose ou pour avoir un contact, un rapport intime ou sexuel avec quelqu'un. Quand vous donnez votre accord ou votre désaccord, l'autre personne doit respecter votre décision.Souvent utilisé dans un cadre médical, on dit aussi que le consentement doit être éclairé. Qu'entendons-nous par là, de manière plus générale ?
Le consentement doit être "libre et éclairé". Cela signifie qu'il ne doit pas être obtenu sous la contrainte.Le consentement peut s'arrêter à tout moment, c'est pourquoi lors de relations intimes, il est important de vérifier que chaque étape de plus, est toujours faite avec le consentement de chacun. On insiste de plus en plus, qu'à tout moment, les actions peuvent s'arrêter parce qu'une des deux personnes n'a plus envie.
Et aussi, n'oublions pas que le consentement concerne aussi les enfants. Il est arrivé et arrive encore que les enfants ne soient pas respectés dans leur consentement par souci de politesse et/ou d'éducation. On passe alors outre le respect du consentement de l'enfant, comme s'il n'avait pas la même valeur que celui d'un adulte.
Qu'en pensez-vous ?
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J'ai vu à la télé il y a pas mal de temps, un reportage sur une école privée islamique en France, il me semble qu'elle n'était pas déclarée mais ce n'est pas le sujet.
Si j'en parle, c'est que justement un maitre parlait à ses élèves (garçons et filles) de la question du consentement au mariage.
Et il disait que si le père choisissait un futur mari pour sa fille, il devait cependant lui demander son accord, mais il avait le culot de se servir d'un proverbe pour en fait dire le contraire.
Il disait : "Souvent la fille par timidité n'ose pas dire non à son père, et qui ne dit mot consent, donc si elle ne dit rien, c'est qu'elle est d'accord !" -
@Coyotito il est pourri ce proverbe, il ne rime même pas 🥲
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@Coyotito Faut arrêter de regarder la télé
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@Coyotito
Je trouve que c'est plutôt bien de signifier aux filles qu'elles doivent savoir dire non explicitement.ici et maintenant
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Sinon, j'apprécie énormément l'habitude qu'ont maintenant les thérapeutes de prévenir avant d'effectuer un geste médical. Même si ce n'est pas vraiment une demande de consentement, parce qu'incontournable, c'est respectueux et rassurant.
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@LeaPierce a dit dans Le consentement (dans tous les types d'interactions) :
Souvent utilisé dans un cadre médical, on dit aussi que le consentement doit être éclairé. Qu'entendons-nous par là, de manière plus générale ?
Le consentement doit être "libre et éclairé". Cela signifie qu'il ne doit pas être obtenu sous la contrainte.petit correction sur éclairé : ça veut dire qu'il doit être préalablement informé des modalités avec les bénéfices et les risques.
Et en effet libre c'est bien sans contrainte.pour ma part je n'ai jamais expérimentée de chose sous la contrainte. Je fais partie de cette catégorie de filles lunaires qui n'ont jamais eu d'abus sexuel, de main au cul non désirée etc... Donc je me considère chanceuse et par extension, n'ayant pas expérimenté ces comportement c'est compliqué pour moi de m'exprimer dessus mis à part que bien sur chacun est responsable de ses actes et que lorsqu'il y-a un autre individu dans l'interraction, tout rapport physique et social doit être conssenti et d'un commun accord.
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Jamais eu ce souci adulte, enfant par contre on ne me demandait jamais mon avis, autre époque.
Quand je travaillais, j'informais mes patients. Je faisais signer les consentements.
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Pour moi le consentement c'est surtout le fait d'être à l'écoute de l'autre et exprimer ses envies. C'est un échange.
Sur le plan sexuel c'est pas si facile à appréhender. Il ne faudrait pas tomber dans un schéma "Est-ce que je peux t'embrasser? Et maintenant est-ce que je peux te caresser les seins? Si j'enlèves mon slip ça te va?". Ça ne fait clairement pas rêver.
Il y a des choses qui doivent venir naturellement parce que le moment s'y prête. On le sait, c'est la magie, c'est beau, on est tout excité.
Pour le reste quand on sent un moment d'hésitation, qu'on sent l'autre pas trop en phase, il faut l'exprimer. J'applique ça depuis pas si longtemps dans mon couple (là aussi ça n'empêche pas le consentement) et c'est formidable. Ça ne sera pas un étonnement si je vous dis que j'ai plus souvent envie qu'elle. Fut un temps, j'avoue, je passais un peu outre son approbation en forçant un peu la chose mais c'est pas sain et ça dégrade le rapport de l'un à l'autre. Maintenant je le dis franchement. "J'ai envie de te faire l'amour". L'affirmation. Croyez moi ça marche bien mieux. C'est oui ou c'est non. Si c'est non il faut l'accepter (là il faut prendre sur soi) mais le fait que j'ai exprimer mon désir d'une part enlève ma frustration parce que j'ai tenté le coup et d'autre part l'amènera forcément sur une réflexion et c'est généralement elle qui fera le prochain premier pas.
Pour finir il est important de savoir dire non. Moi même j'ai eu du mal avec cet aspect. J'ai eu bien moins de problèmes vu que je suis un homme, j'en ai toute à fait conscience. C'est un aspect qui me tiens à coeur dans l'éducation de mes enfants. Exemple tout bête mais révélateur. Je vois mes parents agir comme ça avec eux.
"Je veux te faire un bisou". Réponse clair de l'enfant "non". "Ah ba si je viens te le voler quand même". C'est problématique. Je ne l'ai jamais fait. Si mon enfant me dit non, je n'insisterai pas. Pas de chantages affectifs.
Je tiens à préciser qu'il n'y a rien d'établi dans tout ce que j'ai pu dire et que cela provient que d'un sentiment personnel. -
"céder n'est pas consentir". Je trouve que déjà quand on a ça en tête ça fait toute la différence.
Et je ne vois pas le problème de demander à chaque étape à son partenaire si il se sent bien. Au contraire. Ce ne fait que renforcer le sentiment de confiance et de sécurité dont on a absolument besoin dans ce moment là. D'autant plus que c'est pas parce que d'habitude on apprécie "ceci" que ça sera toujours comme ça. Les besoins, et les envies fluctuent.
Je sais pas d'ù vient ce truc de "il faut pas parler pendant l'acte" mais vraiment...Si en plus on arrive à rire par moment c'est génial.
D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.
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La notion de consentement reste quelque chose de relativement récent, tout de même, il faut le reconnaitre. Alors, oui, on a pas l'habitude et on ne sait pas comment formuler les choses que ce soit pour poser la question ou pour y répondre. Simplement, parce qu'on a pas été éduqués pour ça.
Il n'en reste pas moins que cette prise de conscience et les changements que ça implique dans notre société actuelle sont, pour moi, de véritables progrès. Et je crois qu'il faut qu'on continue dans l'idée que notre corps nous appartient et qu'on a le droit de dire "non". Et il faut qu'on apprenne à laisser à l'autre l'opportunité de faire savoir où il en est de son propre désir.
Il y a une scène, dans un kdrama, qui m'a profondément marquée (dans le bon sens du terme). la scène commence ainsi : le mec dit, franchement, honnêtement, qu'il a envie d'embrasser sa partenaire. Elle est intimidée et on sent qu'elle ne sait pas elle-même si elle veut ou pas. Finalement, elle donne son consentement. Puis, au bout d'un moment, le mec dit : "si je continue, je ne pourrais pas m'arrêter." et il attend respectueusement et finalement, la fille fait savoir que finalement, pour elle, ça sera non. Donc, ben, le mec s'écarte et la laisse partir.
Dans un autre contexte : j'ai à la maison deux ados qui sont, dans le domaine du contact physique, à l'opposé l'un de l'autre. Mon fils a besoin, de temps à autre, de contact physique (câlins, grattouilles du cuir chevelu - ça l’apaise) ; ma fille éprouve carrément un rejet physique (ça la crispe littéralement) à l'idée de toucher quelqu'un. Demander le consentement de ma fille est donc indispensable et au moment de lui dire bonne nuit, j'attends que ce soit elle qui vienne à moi pour faire le bisou de bonne nuit. Quant à mon fils,, je demande son consentement avant de l'enlacer ou de lui toucher la tête, parce que même si je sais que dans 99 % des cas, la réponse sera positive, il restera toujours la possibilité qu'on soit dans le 1% de réponse négative.
Survive
Love
Laugh
Repeat -
@Artelise Tu as raison, il faut l'apprendre, c'est un exercice auquel on n'a peu été habitué.
Et dans un contexte plus intime, on peut très bien le dire sans que ça ne gâche quoi que ce soit (par rapport aux commentaires plus haut), enfin c'est mon avis.
Je n'ai pas d'enfants mais quand je salue un enfant, je le fais d'abord à voix haute, et s'il me tend la joue, alors je lui fais la bise. S'il ne le fait pas de lui-même, j'en reste là.
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@Hilda-Van-Holp a dit dans Le consentement (dans tous les types d'interactions) :
Et je ne vois pas le problème de demander à chaque étape à son partenaire si il se sent bien.
J'encourage à le faire. Ce n'est pas si facile pour tout le monde surtout lors d'un premier rapport.
J'ai bien exposé les faits. Je suis sûr que tu te lasserais vite que ton partenaire se sente en insécurité constante de prendre la moindre initiative. Le consentement ne peut pas être régit sur papier. Ça va bien au delà de ça. C'est sentir à quel moment où il y a un malaise qui se crée et savoir l'exprimer. -
@LeaPierce dernierement lors d'une visite médicale j ai apprécié que la médecin explique chacun des gestes à ma fille et lui demande si elle était d'accord. En fait ça se fait de manière naturelle et ça me parait mieux pour tout le monde
Pour ce qui est des rapports intimes je pense que c'est pas une contrainte mais juste les bases de la communication
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@icescream pour les médecins je suis complètement d'accord avec vous.
Pour les rapports amoureux j'émets quelques doutes... Comme @Guizmo je pense qu'il ne faut pas que ça devienne lourdingue non plus
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@Marcel après je pense que ça dépend le formalisme aussi
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@icescream "attention, je vais enlever mon pantalon. Ohlala j'aimerais bien dégrafer ton soutif puis je ? Maintenant il me semble qu'on va passer à la pénétration si ça te va" 🤭 (je précise que je plaisante, j' ai compris l'idée)
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Si vous voulez des bons exemples regardez la dernière saison de la Chronique des Bridgerton
D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.
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Effectivement, céder n'est pas consentir, et encore plus quant la personne en face a fait preuve d'insistance.
Est-ce que ce n'est pas arrivé à la majorité d'entre nous ?
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@Nyanne Non en effet ce n'est pas consentir. Il faut aussi se mettre à la place de l'autre qui a des envies et qui peut vite se retrouver dans un sentiment de frustration.
Là encore la communication est primordiale pour appréhender le problème.
