Pourquoi vouloir des enfants ?
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@Yennefer : le désir d'enfant fait partie de notre horloge biologique, le besoin de procréer ( qui peut être labile cependant ) est un besoin " primaire " qui n'aime pas être contrecarré par le raisonnement.
Le renoncement n'est alors pas chose si facile : même quand on croit le deuil fait, le regret revient de temps en temps à la charge, à l'occasion comme tu le dis de l'annonce d'une grossesse ou en voyant de petits enfants jouer dans un parc.
Mais tu as bien avancé je trouve : tu as compris qu'il y a " d'autres sources d'épanouissement et d'accomplissement ".
On naît femme, mère, on le devient ou pas, ce n'est pas une obligation.
68 a permis aux femmes de sortir des diktats sociétaux qui voulaient qu'une femme devait devenir mère pour être accomplie.
Ah ouais ? Une mauvaise mère est accomplie en quoi ? La mienne dans ses accès de colère nous disait qu'elle regrettait d'avoir eu des enfants !
Ecoute ta souffrance, dis-lui : je te comprends, mais c'est ainsi et je n'y puis rien changer. Elle s'estompera pour laisser place au désir de vivre d'autres expériences. -
Mon fils aîné n'a pas d'enfants
Ils n'ont pas voulu en avoir trop vite
et quand ... ... ça n'a pas marché... et des problèmes de santé se sont ajoutés.Je ne leur en parle jamais, cependant nous avons tous constaté qu'ils se sont projetés sur leurs neveux et nièces. Et en parallèle, ils se sont construit une belle vie de couple, avec , forcément, plus de liberté.
J'espère que cet exemple te rassurera.
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@agathe : mais oui, toute médaille a 2 faces : avantages-inconvénients, rien n'est idéal en ce bas-monde. On fait au mieux avec ce qu'on a
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@ayamé C'est tout à fait ça.
Et le seul moyen d'être vraiment heureux est d'accepter qu'on ne maitrise pas tout.
Parfois on en veut pas, et il y en a un qui arrive. Parfois on en veut et ça marche pas.
Faut faire avec tout ça et chercher le bonheur ou il est avec ou sans.Je sais que ça peut être parfois très très frustrant, j'en ai bien conscience, je l'ai vécu. Mais une fois dépassé tout ça, le meilleur est toujours à venir.
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@Yennefer
Juste un petit conseil, applicable à tous les niveaux de la vie : ne jamais, jamais, jamais se comparer aux autres ! Nous avons tous un chemin de vie différents, des aspirations, des craintes, des espoirs, des blessures (liste non exhaustive) différents. Forcément, nos choix ne peuvent être qu'uniques et intimement personnels.
Le bonheur, c'est nous même qui nous le fabriquons et une des clefs pour réussir à construire quelque chose de durable, c'est d'apprendre à ne pas regretter ce que nous n'avons pas, mais bien de savoir se concentrer sur ce que l'on a.
et tu sembles l'avoir bien compris, ça. Donc, ben, y a pas de raison que tu ne trouves pas le bonheur que tu mérites, avec ou sans enfant "à toi".Une dernière chose : tu as bien fait de venir vider ton sac ici. Ce n'est pas parce qu'on fait des choix, dans la vie, qu'il faut "assumer en silence". Si une part de toi souffre encore de cette non-réalisation, tu as le droit de le faire savoir et d'exprimer la souffrance ou le malaise que tu éprouves.
Le peu que j'ai à vivre, je vais le vivre libre et semer l'arc-en-ciel comme un oiseau de feu
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@Yennefer a dit dans Pourquoi vouloir des n'enfants ? :
un besoin de "réparation"
Très intéressante, cette prise de conscience. La réparation, comme tu dis, te concerne, toi et toi seule : réparer l'enfant blessée pour qu'elle devienne une adulte capable de s'épanouir dans ce que la vie lui a donné et tu y es arrivée
. What else ? Certes, de temps en temps, le syndrome du ventre vide. On le connaît aussi à l'arrivée de la ménopause. 
Une confidence, et je t'assure que je n'aime pas en faire de trop intimes sur les forums : j'ai eu une très mauvaise relation avec ma mère. Heureusement compensée par celle avec ma grand-mère non biologique ( 2e femme de mon grand-père, elle m'a aidée à devenir la femme que je suis ). J'en ai une très bonne avec l'une des 2 demi-soeurs de mes fils que j'aime comme si elle était ma fille biologique. La vie nous réserve de drôles de surprises, des mauvaises et des bonnes. -
@Artelise a dit dans Pourquoi vouloir des n'enfants ? :
@Yennefer
Juste un petit conseil, applicable à tous les niveaux de la vie : ne jamais, jamais, jamais se comparer aux autres ! Nous avons tous un chemin de vie différents, des aspirations, des craintes, des espoirs, des blessures (liste non exhaustive) différents. Forcément, nos choix ne peuvent être qu'uniques et intimement personnels.
Le bonheur, c'est nous même qui nous le fabriquons et une des clefs pour réussir à construire quelque chose de durable, c'est d'apprendre à ne pas regretter ce que nous n'avons pas, mais bien de savoir se concentrer sur ce que l'on a.
et tu sembles l'avoir bien compris, ça. Donc, ben, y a pas de raison que tu ne trouves pas le bonheur que tu mérites, avec ou sans enfant "à toi".Une dernière chose : tu as bien fait de venir vider ton sac ici. Ce n'est pas parce qu'on fait des choix, dans la vie, qu'il faut "assumer en silence". Si une part de toi souffre encore de cette non-réalisation, tu as le droit de le faire savoir et d'exprimer la souffrance ou le malaise que tu éprouves.
Un des meilleurs conseils qui puissent être donné.
La comparaison ne mène qu'à la déception (même si elle est souvent injustifiée) -
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Pendant longtemps j'ai pensé qu'il fallait que je fasse un enfant. Je ne me posais pas la question de l'envie. Ca faisait juste parti du parcours de vie classique attendu. travail, mariage, maison, enfant(s).
Vous n'imaginez pas la pression que j'ai pu me mettre pour essayer de bien cocher toutes les cases. Et les expériences de vie par lesquelles je suis passée. Jusqu'à ce que...je réalise qu'en fait je n'avais pas envie de l'intégralité de ce programme. Et qu'en plus je pouvais me faire mon mode de vie à moi personnalisé.
Maintenant je sais. Le couple est pour moi contre nature. J'adore les enfants mais je n'en veux pas 24h/24 à la maison. Surtout un nourrisson. Etre enceinte non merci très peu pour moi. Je préfère bosser, bâtir, voyager, m'amuser.
Par conséquent je suis reconnaissante aux autres femmes (de ma famille ou autres) qui se marient et font des enfants. C'est grâce à elles que je peux me permettre d'avoir la vie qui me plaît vraiment. Si tout le monde faisait comme moi ça ferait encore plus d'hommes violents parce qu'ils n'ont pas de femmes pour gérer leur frustration. Et puis grâce à elles une continuité peut être assurée.
Donc merci à vous de choisir ce mode de vie.
D'un point de vue purement pragmatique si j'en étais encore à me poser la question d'en mettre un au monde j'avoue que le paramètre "d'ici 80 ans il n'y aura plus d'eau potable accessible" jouerait énormément. Parce que je ne vois pas comment on peut les protéger de ça en fait.
Mais ça reste un choix qui n'est pas dicté par la raison. Ca vient vraiment des tripes c'est difficilement logique ou jugeable.
D'après mes derniers renseignements, il serait tout à fait possible que le Graal ne soit ni un vase, ni une coupe, mais... un récipient.
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@icescream je me retrouve dans pas mal de trucs de cette planche de BD lol
"Vivre au jour le jour et faire de son mieux" c'est bien résumé ! Perso j'essaye de ne pas trop penser à l'adolescence et le jeune adulte. Ça m'angoisse pas mal
y'a une phrase qu'un copain ancien collègue répétait souvent qui me stresse terriblement "petit enfant, petits problèmes, grand enfant, grands problèmes" 
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@icescream C'est toujours bien quand qqun explique que la parentalité c'est pas tout rose (encore + quand c'est illustré par Maliki
).
Je conteste ni ne contredis rien, chacun son avis sur tout comme d'hab...
Mais alors ce passage :
mieux vaut se dire que le mec parle de sa propre expérience (et donc quand il avait pas d'enfant il était en déprime ?), parce que sinon c'est incroyablement méprisant pour le reste du monde hein. -
@Shanna pas forcément en déprime, mais sans aucune émotion forte. Ce qui n'est pas vraiment mieux.
Je valide pas ce passage non plus.J'aime pas les gens
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Je pense que c'est surtout une comparaison entre avant, et maintenant où tout semble décuplé, ou les émotions lui paraissent infiniment plus fortes pour plein de raisons, hormones, stress, fatigue, l'émerveillement devant des choses ultra-basique comme un simple mot, l'écrasante responsabilité de veiller sur une vie fragile et sans défense, …
Et tout ça lui fait oublier l'importance que ses émotions avaient avant, c'est difficile quand son monde change de ne pas voir son passé déformé par la lentille de ce qui arrive maintenant.
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@Hilda-1 a dit dans Pourquoi vouloir des n'enfants ? :
Etre enceinte non merci très peu pour moi. Je préfère bosser, bâtir, voyager, m'amuser
C'est ce que pense maintenant ma fille (38 ans) alors que plus jeune elle envisageait pour l'avenir un bambin. La vie tranquille, sans problèmes avec son boulot, son copain (et son chien) lui convient parfaitement, et je la trouve épanouie.
Comme quoi cela ne se décide pas dans l'enfance ou pendant sa jeunesse, comme je l'ai lu précédemment.
Moi je l'ai tellement désirée et nous sommes si fusionnelles que tout laisser à penser qu'elle ferait de même.
Le dicton "telle mère, telle fille" n'est pas valable dans notre cas. -
@Shanna a dit dans Pourquoi vouloir des n'enfants ? :
C'est toujours bien quand qqun explique que la parentalité c'est pas tout rose (encore + quand c'est illustré par Maliki
Sans doute ma fille a-t-elle vu la bande dessinée de Maliki
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Juste cette dernière image qui ne me fait rien regretter et qui est toujours valable aujourd'hui.
PS : Je n'ai pas réussi à la capturer seule. -
@Hilda-1
l'eau potable ?
toute la terre peut avoir de l'eau potable.
Le niveau des mers monte : on le fait baisser en pompant l'eau de mer dans des usines de dessalinisation.
Cela se fait dans certains pays arides depuis plus de 50 ans...
*Ah oui... ça coûte cher... et les gouvernements préfèrent dépenser "autrement"... *Donc tu peux retirer "manque d'eau potable" de tes paramètres. Par contre, que certains jeunes couples craignent la surpopulation vu les migrations, cela, je le comprends.
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Je pense au contraire que l'eau est le critère primordiale si on veut penser de manière rationnelle à "puis-je faire un enfant". Parce que sans eau il n'y a pas de vie. On est en avril et on nous parle déjà de restrictions. On est en 2023.
Autant quand il s'agit de guerres, de conflits on est dans le domaine de "trucs d'humains". On peut y faire quelque chose, on peut arrêter ça ou partir. Mais l'eau...Je vois pas ce que l'on peut faire. Au mieux retarder l'échéance.
Mais comme je l'ai dit dans mon poste précédent je ne pense pas que le désir d'enfant soit quelque chose de rationnel.
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@agathe L'eau est un véritable enjeu et ce n'est pas juste des usines de désalinisation qui vont le régler.
Ça va bien au delà de ça.
M. Désagréable
