@Shanna Je pense, mais je peux me tromper, que ce n'est pas une question de moyen mais surtout de process mis en place.
En dehors naturellement de la mise en place de gratification pour les projets complexes etc... C'est un sujet connexe. Mais si c'était fait correctement, les demandes d'affectation serait différente de la part des profs.
Tu as besoin de quoi au juste pour traiter correctement le sujet?
-Une bonne remontée d'information sur la situation de chacun?
c'est facile à mettre en place via les équipes de direction de chaque établissement. Ca devrait être leur rôle d'ailleurs.
-> tu as une bonne matière première: ressource existante, qualification, particularité à prendre en compte, demande d'affection etc...
-Une base de donnée nationale facile à mettre à jour et bien exploitable?
Ca me semble être la base que tout bon informaticien devrait maitriser. Et c'est facilement trouvable et déployable.
-Une bonne capacité d'analyse croisée des données récoltées
Même Excell sait le faire en fait donc c'est pas vraiment une question de moyen. Faut juste trouver l'outil qui va faire ce que tu veux.
Et là, on a déjà traité 90% des cas au bas mot sans avoir encore consommé vraiment de moyens.
Ensuite reste les 10% de conflits qui vont ressortir de l'analyse croisée.
Là seulement tu commences à taper dans les moyens humain à ta disposition pour analyser finement et prendre des décisions plus ciblée qui en plus pourront être mieux expliquer.
Pour moi le souci, c'est pas le manque de moyen.
Le sujet, c'est qu'on fait mouliner des gens comme des hamsters dans des roues sans aucune notion d'efficience global de l'action menée.
Parce que quand tu regardes les études sur l'efficacité de l'action publique, tu t'aperçois que les indicateurs qui déterminent l'efficacité de l'action, ne sont pas justement basés sur l'efficacité réelle de l'action, ou seulement une vision partielle.
Sur la gestion RH, l'indicateur d'efficacité c'est pas le nombre de poste vacants comblés, c'est pas le nombre d'enseignant recrutés.
En fait, c'est pas que, c'est aussi le nombre d'enseignant fidélisés (ie la durée moyenne en poste), le niveau de satisfaction des enseignant vis à vis des affectations, le nombre d'enseignant qui vont faire de la cooptation, etc...
Et d'ailleurs on voit qui qu'en considérant seulement certains indicateurs et en occultant les autres, on finit par dégrader même les premiers car on mène les mauvaises actions.