@parhasard Je ne sais quoi trop répondre à cela si ce n'est que tout ce qui est avancé ici correspond à des statistique macro sur des générations et à un décryptage du contexte économique actuel en comparaison à ce qui a pu être.
Donc en macro, une génération peut s'en sortir bien mieux que les autres tout ayant au sein de celle-ci, des individus qui s'en sortent très mal.
Ca veut juste dire génériquement, plus d'individus s'en sortent plus mal dans les autres générations.
Mais oui, il existe des X, des Y, des Z qui s'en sortent et s'en sortiront mieux que certains boomers. Ils sont juste beaucoup moins nombreux et auront de manière générale beaucoup plus d'adversité structurelle et systémique en face d'eux.
A profil égal, il est plus dure aujourd'hui de s'en sortir qu'en 1980.
Tu as l'air de prendre le sujet à titre perso, il n'y a pas d'accusation. Juste des éléments qui doivent mener à une prise de conscience sur ce que vivent les actifs et surtout les jeunes aujourd'hui.
Concernant le travail qui payait, oui, faut voir que début 70 quand un employeur déboursait 100 pour du salaire, le salarié touchait en net avant IR 69.
En 1990, quand l'employeur déboursait 100, c'était 60 pour le salarié, toujours net avant IR
Aujourd'hui, quand l'employeur déboursait 100, c'est 54 pour le salarié, et toujours net avant IR.
Ca veut dire que sur un salaire médian (50% des français gagnent moins, 50% des français gagnent plus) de 2183 euros (donnée Insee), un employeur débourse 4042 euros et un salarié de 2025 devraient toucher entre 2425 et 2789 euros si il était traité comme avant.
On peut tout à fait imaginer la différence de trajectoire de vie.
Ce ne sont pas vraiment les salauds de patron qui taillent les actifs...
Voilà là réalité à laquelle les actifs et surtout les jeunes qui doivent faire leur vie sont confrontés.