Je vous remercie de vos réponses très intéressantes sur le sujet et au travers d'elle, on voit vraiment qu'il existe des approches assez différentes qui sont également le fruit d'expériences personnels.
Pour ma part, et je vais tenter d'apporter une réponse personnelle mais également la plus exhaustive possible.
Je viens d'un milieu populaire, donc forcément avec une certain vision fantasmée de l'argent et de la possession d'argent.
Je pense qu'on (et je vais parler pour mon couple car depuis maintenant longtemps nous traversons la vie en team duo) a vécu tous les types de situation.
Des étudiants désargentés au fin de mois difficiles au jeune couple avec un gros roulement d'argent mensuel, de la famille moyenne avec un seul revenu pour tout boucler au couple de quadra aisés avec ados.
Comme vous l'imaginez, on a donc fait le yoyo entre des situations confortables et des situations qui l'était beaucoup moins voir carrément précaires (de notre fait, ou du à des situation externes).
Chaque situation a demandé des ajustements plus ou moins important dans notre appréhension de notre vie, de nos envies, de la recherche du bonheur.
Plus facile dans un sens, plus technique dans l'autre à priori vous vous doutez. Mais on pourra y revenir.
En revanche, j'ai pu noter dans tout cela qu'il y avait une constante. La trajectoire vers l'aisance financière libère l'esprit de problématique matérielle de base. C'est certain. Et donc, en ce sens, on pourrait dire que l'aisance financière contribue au bonheur.
Cependant, à mesure que l'aisance financière éloigne les problématiques de base, elle comme l'eau d'une marre qui baisserait, elle fait apparaitre d'autres problématiques, plus existentielles, plus relationnelles, plus personnelles etc...
Pour ma part, j'ai du beaucoup travailler des complexes personnels par exemple.
En ce sens, le bonheur peut toujours se refuser à celui qui ne manque pas. L'argent ne fait donc pas le bonheur.
J'ai noté également que la perte de l'aisance financière après une période fast, conduit également à se recentrer sur ses priorités. Qu'est ce qui contribue à mon bonheur, qu'est ce qui ne sert à rien. Et cela ne conduit pas forcément à être moins heureux (j'ai des souvenirs de moment très heureux de ma vie quelque soit la période).
Nous avons donc pu observer que l'argent n'était pas un vecteur réel de bonheur pour nous.
Mais cela n'est possible qu'en ayant eu l'opportunité de régler l'ensemble des problématiques qui peuvent nous empêcher d'atteindre le bonheur.
Pour moi donc, ce n'est pas un vecteur de bonheur. En manquer ou pas créera plus ou moins de facilité, mais atteindre le bonheur, c'est avant tout être en paix avec soit même.
Et ça, c'est bien plus difficile (avis personnel) qu'avoir de l'argent.
Nous avons vécu avec très peu, nous avons vécu avec trop, mais notre bonheur a toujours été ailleurs en fait.
PS @Kallindra , ma maison au bord de l'océan n'est encore qu'un vecteur. Le bonheur, c'est ma femme et moi sur une plage au couché de soleil. J'ai pas besoin de maison pour ça 