Pour ma part, je n'ai pas toujours eu des animaux. Quand j'étais enfant, moi père n'aimait pas les animaux. C'était assez étrange, je n'ai plus jamais vu quelqu'un les détester à ce point.
Beaucoup de gens y sont indifférent, mais ne les détestent pas. Mon père manifestait un dédain immédiat et visiblement profond, une réelle aversion, pour tout ce qui était chien ou chat.
En grandissant, je me suis dit qu'il avait surement un vécu particulier au regard de la situation de fragilité que représente l'animal qui dépend de l'homme, et du fait de s'y attacher. Mais ayant eu une enfance difficile, mon père avait quelques désordres psy, même si ça a été un très bon papa pour moi.
Autant dire que la question d'avoir un animal ne se posait pas quand j'étais petite.
Mais un jour quand je devais avoir 16 ans, ma cousine nous a ramené un bébé épagneul qui allait être certainement euthanasié si on ne le prenait pas. Ma mère avait insisté, ma soeur aussi et mon père a fini par céder, non sans manifester son mécontentement, et affirmer qu'il ne faudrait rien lui demander.
Sans être maltraitant, il a été effectivement très dur avec cet animal, et le reste de la famille a compensé. Ce qui a fait que dans ce contexte, ce pauvre chien qui était au demeurant adorable, a été très mal élevé.
Par la suite, j'ai eu des chats. Là aussi, en fait, on ne m'a pas demandé mon avis car c'est mon ex-mari qui un jour est rentré avec un chaton du boulot.
C'était un peu délicat parce que j'étais enceinte, mais je m'y suis faite, parce que j'aime les animaux, et que j'aurais sans doute voulu en avoir dans mon enfance.
Mais j'habitais à la campagne, et une vie de chat à la campagne, c'est souvent très aléatoire.
J'en ai eu plusieurs, qui ont tous finis par disparaitre à un moment ou à un autre. mais ils avaient une belle vie de chasse et de liberté !
J'ai eu (ou mes enfants) également plusieurs sortes de rongeurs car j'aime beaucoup ces petites bêtes. Mais ce sont des animaux très fragiles et les soins qu'ils demandent ne sont pas si simples.
J'ai eu aussi des poissons, et j'en ai encore. C'est un peu ma passion, j'adore ce petit bout de fond marin que l'on peut avoir chez soi, je trouve ça très reposant. Mes poissons n'arrêtent pas de faire des bébés, ainsi que mes escargots aquatiques. J'ai aussi des crevettes, et j'aimerais bien qu'elles se reproduisent. Pour l'instant ce n'est pas le cas.
J'ai aussi 2 chats : une vielle minette acariâtre à qui il est très difficile de faire des câlins car elle est imprévisible, et la jeune minette de mon fils qui vit avec moi. Les 2 ne s'entendent pas bien, ça me complique un peu la vie. Mais on les aime bien quand même.
J'ai bien lu tout ce topic, et j'avouer que j'ai été étonnée par sa tournure. Pour ma part, je suis loin de faire de la sensiblerie autour des animaux, mais on s'y attache forcément. Quand mes chats ont disparus, ou qu'ils sont morts, j'ai ressenti de la tristesse. Ca me parait bien normal.
Et me souvenant du comportement de mon père à l'égard des animaux, c'est le fait de ne pas être triste qui n'est pas normal !
Etonnée d'autant plus que les personnes qui ont exprimé leur chagrin à la perte d'un animal n'ont jamais dit que cette peine était supérieure à celle de perdre un être cher. Elles n'ont pas dit non plus que cela avait été le seul problème de leur vie.
Les avoir soupçonné du contraire était très déplacé à mon sens, et relevait d'une démarche polémique gratuite.
Ca n'a pas de sens. Pour moi, ça s'appelle "troller"...