Le jour où, mort de honte, vous vous êtes senti très seul
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@want-wish Je comprends mieux, merci pour ton explication !
En vrai ce genre de panique irrationnelle ça arrive à tout le monde au moins une fois dans sa vie, comme le dit Ayamé : c'est humain !Une fois, je devais avoir 10 ans, j'étais invitée chez une copine pour un anniversaire. Elle habitait dans le bloc d'immeubles juste en face de notre école, donc j'y suis allée seule (mes parents ne jugeant pas indispensable de m'accompagner vu que j'allais à l'école à pied sans souci). J'avais bien le numéro de l'immeuble, l'interphone, l'étage etc., mais sans que je sache pourquoi encore à ce jour, je n'arrivais pas à voir où étaient inscrits les numéros de chaque immeuble. Je me suis donc perdue, en tout cas je l'ai cru, en tournant sans cesse dans le bloc. J'ai vraiment paniqué, jusqu'à ne plus pouvoir faire autre chose que marcher en sanglotant. En vrai le tout a dû durer 10 minutes max, et surtout je n'étais pas "perdue", dans le sens où je ne risquais rien, je savais revenir à l'école ou chez moi... mais je me souviens du blocage intellectuel, comme un truc absurde dont j'étais incapable de me sortir.
(Au final j'ai fini par voir enfin les numéros et je suis bien allée à la fête d'anniversaire.)Tu vois c'est assez semblable à ton anecdote Want.wish, ça arrive !
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@want-wish @ayamé @Kachina
Raconte..... raconte pas that is the question ?La honte la solitude je coche les deux
Bon suffit de se lancer ça va vous paraître une anecdote mais a 16 .....17 ans c est un drame une catastrophe un tsunami.....la fin du mondeA mon époque c etait la mode....
des fuseaux des pantalons avec des élastiques aux pieds très tendus j en avais plusieurs j adorais vraiment ça gualbait le corps et j etait très sportive alors ça marquait bien les formes celui ci bon bref a la mode et assez sexy !Et oui même les dinosaures ont étés jeunes !
Bon en septembre après deux mois en shorts jupes robes la rentrée scolaire ....
Je décide de mettre vous avez devinez mon tout nouveau....... fuseau
Avec mes baskets et un tee shirt sympa jusque-là a tout se passe bienPremiere heure de cours je ressent une gêne il est vraiment serré j ai du grandir cet été et prendre un bon kilo ou deux !
Je me tortille sur ma chaise le professeur le remarque pas assez discrète j ai du êtreIl m interroge
" une envie présente........mademoiselle "
"Non monsieur " répondis je
"ALors au tableau c est fini les vacances on est pas en boite de nuit ici ..."
Je rougis la classe se moque un peu je me retrouve devant le tableau noir je prend la craie en appuyant un peu trop elle se casse
Et je me penche pour la ramasser le derrière en pool position devant tout le monde
un craquement de haut en bas le fuseau se déchire littéralement
Je me retrouve culotte apparente devant toute la classe
Petit bateau voilà comment on m a appelé pendant 3 mois
Apres ce genre d anecdote les sous vêtements sont vraiment devenus très importants pour moi j
n ai plus jamais porté de petit bateau je vous le jure -
@heidi : ton histoire me rappelle le même genre de mésaventure, plus hard encore, la mienne.
J'avais 15-16 ans. Au club hyppique où j'allais, vêtue du pantalon beige clair qui va bien, vla t-y pas
mes règles qui débarquent, en avance, comme souvent à cette époque-là.
Et ce ne fut pas une petite tâche rouge, mais une vraie hémorragie.
Je n'avais rien senti, ne les ayant pas douloureuses, aucun mal de ventre.
Mon prof me l'a signalé et m'a proposé un pantalon de rechange car j'étais à pied ce jour-là et
devais traverser toute la ville pour rentrer chez moi.
J'ai vraiment eu honte, mais ce sentiment fut vite dissipé grâce à la bienveillance toute
paternelle de mon prof qui m'a en plus sauvé la mise.
Ce cluh hyppique était familial, pas snobinard pour 2 sous et le prof, un ancien militaire
à la retraite très pédagogue, savait vachement bien y faire avec les jeunes.
Une autre fois, toujours à ce club, j'aidais à sortir les chevaux pour les mettre au pré.
Un jeunot, tout excité, se cabre. Surprise, je recule sans lâcher son licol et m'accroche le pantalon
dans le système de fermeture et crac, grande déchirure aux fesses !
Là pour le coup, mon prof a bien rigolé et m'a dit : " c'est le métier qui rentre ".
C'est marrant parce que, quand j'y repense maintenant, des années après et toute honte envolée,
je retiens ces mésaventures comme de bons souvenirs . -
Les chutes et moi c est assez courant . Une grande histoire dirai-je , et pas des moindres . Pourquoi faire simple ? Hein?
un été Un Samedi matin - jour de marché à Arles . Il est près de midi. La ville est sacrément noire de monde ( ben oui sinon la suite n’est pas drôle) surtout les terrasses! Les gens aiment siroter après avoir parcouru près de 4 km/h de long en large.
Ce que d’ailleurs je viens de faire ce jour là !
D’un pas empressé, il fait chaud j’en ai marre, j’ai vu ce qu’il fallait voir,
je longe les terrasses bordées de platanes et bondées à souhait , et me voilà toute guillerette, sûre de moi, ( un peu trop) à vouloir éviter ces maudites racines de platanes . THE BIG moment de solitude . Le pied droit a pu éviter. Pas le pied gauche hélas ! Une chute au ralenti devant une bonne centaine de personnes c’est assez chouquette ! Ceci dit , après quelques bonnes dizaines de moulinets de bras, Je me suis tant bien que mal bien réceptionnée . Pour un peu j’attendais les applaudissements ! Tout aurait pu se terminer ainsi. Ni vu ni connu ! Sauf que la sandale gauche est restée derrière moi et que j’ai longuement hésité avant d’aller la récupérer . « Courage ! Tu peux pas quand même pas rester comme ça ! Un pied oui un pied non Inspire respire ! » saleté de chaussure, elle gisait là tranquille sur la racine . Montre en mains , j ai mis moins d’une seconde pour la reprendre et me rechausser. J ai pas demandé mon reste , je n ai même pas pris la peine de regarder derrière moi priant pour qu’aucune de mes connaissances ne m’ait vue . Parce que si à ce moment, un petit malin m’avait interpellée , je crois que je m’enterre sous le platane .Ma deuxième chute je la raconterai un peu plus tard . J en ai perdu en souplesse. Le crash . Le pur le véritable dans une salle de danse .
A bientôt
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Il y a quelques annees j'ai suivi une formation geste et posture.
Le lendemain au boulot, dans mon bureau: mon chef et un carton posé au sol.
Aha!!! Cest le moment ou jamais de montrer au chef que j'ai bien suivi ma formation !!!!
Je me positionne dos à mon chef.
Mes pieds encadrant la charge et legerement décalé, je plis les jambes en gardant le dos bien droit et là.....
Crrraaac fait mon pantalon.
Je me me leve donc en faisant une pirouette pour me retrouver face à mon chef.
Et j'entame un replis stratégique latteral dos au mur en poussant le carton avec le pied tout en regardant mon chef avec un grand sourire.
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@ayamé 13 ans ! P...j'vais plus aux chiottes , trop dangereux .
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bon j'avoue un truc ! alors je suis sur le point de lever une truc lourd avec une autre personne , et donc je lève le truc, je force bien et là le drame en forçant j'ai un prout , je l'ai mème pas vu venir , alors techniquement ca à du m'aider à lever le truc parce que c'est une sorte de propulsion mais quand même trop la honte
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Quand j'ai appelé mon instit "maman" au collège.
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il y en a pleins d'autres mais ça serait tellement long à raconter ! À chaque fois de toute façon, la cause était là même : j'avais menti soit par omission soit volontairement et moi ou quelqu'un a fait une boulette.
Morale de l'histoire : ne jamais mentir.
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J'ai fait une blague très lourd dingue sur Ayrton Sena et le mec en face au lieu de rire me dit que son frère est mort dans un accident de la route et sa mère suicidée en fonçant dans un mur avec sa voiture.
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@marie-thérèse Fallait répondre "ok, mais ils ont jamais été champions du monde pour autant !"
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Bon, puisque le logiciel du boulot plante encore et que je ne peux donc pas avancer dans mon travail, je vais aller moi aussi de ma ptite anecdote.
Je suis connue pour être d’une maladresse légendaire. Mon téléphone me tombe des mains quinze fois par semaine, ma Switch fait souvent coucou à la moquette dans ma chambre. Je me mange les coins de mur / de porte quand je déambule en intérieur et je bute sur le moindre le bébé caillou en extérieur. L’histoire de ma vie est donc un long enchaînement de cascades involontaires mais étonnamment sans grands bobos. J’ai juste la joie de me taper l’affiche et de le faire toujours en public.
Une de mes prestations parmi les plus spectaculaires (pour les autres, moi j’ai rien vu ) date de l’époque bénie du collège. J’avais 12 ans, j’étais très timide et ma seule envie était de me faire la plus discrète possible pour ne pas me faire remarquer (bon, avec ma tignasse rebelle et le fait que je faisais une tête de plus que la majorité des filles, c’était déjà à moitié niqué dès le départ) mais je me disais qu’avec le comportement sage et introverti, ça compensait.
Cette semaine-là, rase-mur (bibi) et un autre compère étions désignés comme responsables de la mallette de la classe (une vraie dans laquelle se trouvaient le cahier de la classe pour les devoirs ainsi que le cahier d’appel) et devions donc la transmettre aux profs à chaque cours et changement de salle.
Le jour en question, nous allions débuter le cours de sport qui se faisait dans un gymnase à quelques rues du collège. Nous nous y rendions en empruntant un petit chemin pentu qui passait par un jardin situé en dessous du collège et en continuant ensuite sur un chemin encore plus abrupt (la ville de mon enfance étant construite sur une colline et donc avec de jolies côtes à certains endroits et le collège lui, se trouvait au niveau des anciennes remparts, ce qui vous permet de vous faire une idée du dénivelé).
Comme nous étions deux têtes en l’air, mon compère et moi, nous avions évidemment oublié la mallette de la classe dans la salle où l’on avait eu le cours précédent. Bibi fut désignée pour aller la récupérer au pas de course, ce que je fis magistralement jusqu’à…
Jusqu’à ce que j’arrive au niveau du petit chemin alakon. Stressée par cet imprévu du dernier moment, pressée par le fait que toute la classe m’attendait et qu’il fallait donc se dépêcher de rejoindre le groupe au plus vite pour que nous puissions prendre le chemin du gymnase, je suis arrivée comme une furie sur la baybay pente, mon pied s’est délicatement posé sur une branchinette qui traînait là et… ce fut le trou noir pour moi.
La légende raconte que j’ai « valdingué de sa môman puissance max roulé-boulé et qu’on a même cru que t’étais dead dis donc ! » (oui « dis donc », « starfoullah » n’était pas encore une expression répandue dans les campagnes), ce que l’on pourrait traduire par : « une chute spectaculaire où tu as glissé avec ferveur en bas et en faisant des mouvements bizarres avec tes membres ». Arrivée en bas, je ne sais pas où se trouvait la mallette (quelle connasse, elle se barre alors que j’ai risqué ma vie pour elle. Elle pouvait pas l’dire qu’elle avait des petites papattes ? è_é) mais moi j’étais étalée par terre comme une loque entourée par la classe. J’ouvrais la peine les yeux que le rouge me montait aux joues et que la prof en panique faisait place nette pour me faire de l’air et essayer les gestes de secouristes. Je me suis relevée presto de peur qu’elle entre en contact ne serait-ce qu’avec mon ptit doigt et j’ai fait genre que c’était rien du tout (alors que y’avait eu un putain de black out. Je me suis évanouie à cause d’un cahier d’appel et j’ai cru voir ma dernière heure venir) pour éviter de finir à l’infirmerie (l’infirmière avait l’ait trop creepy).
Je me souviens que je n’avais aucune égratignure ni même le fut déchiré, seulement qu’il y avait une rayure sur mon Nokia et que j’étais deg’. Et que c’était gênant tous ces gens qui me regardaient comme si j’avais la peste parce que je m’étais tapée l’affiche, qui me demandaient si ça allait comme si j’avais dévalé le col du Mont-Blanc. <<
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@egon mais au final la malette ?
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@icescream Je ne sais pas, je n'ai plus jamais été en charge. On voulait éviter une nouvelle catastrophe, je crois.
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A 14 ans c’est les premiers amours, la fête, la rébellion et les mobylettes. A 14 ans pour moi c’était de marquer sur un cahier de texte quand une fille me faisait la bise, les soirées lecture(s), la soumission et le vélo. Mais au milieu des ténèbres il y avait un espoir : Le foyer.
Le foyer d’une commune située à 3 kilomètres de mon village. Il regroupait la petite dizaine d’adolescents de ces communes et était le lieu ou il fallait être pour jouer au billard (il n’y avait qu’une seule couleur, quelqu’un avait volé les boules rouges) ou au baby-foot. Les leaders emmenaient même des Kronenbourg. Et il y avait les filles. Enfin une fille pour être précis. A 15 kilomètres à la ronde. Alors les mâles alphas du bled fourbissaient leurs armes le mercredi après-midi. 3 kilomètres de trajet à faire pour rejoindre le foyer.
Le gang sorti les bécanes, les mobylettes, RCX, SPX, scooter. La fille, elle, chevaucha délicatement la RCX noire et orange de l’un des leaders du gang. Je vous le donne en mille c’était moi. Uniquement dans mes sorties de rêves le matin avec la zezette tourmentée. Moi j’enfourchais un vélo. Un vélo d’adulte bleu et blanc. Un vélo de course avec des poignets recourbées. La classe. Il me niquait la colonne vertébrale mais je n’avais pas le choix, nous étions sans le sou. La RCX noire et orange avec pot ninja carte noire attendrait 2 ans de plus. J’avais un pack de panaché dans le sac-à-dos, un livre et des Kinders. Ils avaient la bière pour homme, des pétards et des joints. Elle s’éloignait. Irrésistiblement.
Au départ du village-étape, je montais sur mon vélo. Je regardai la bande s’éloigner rapidement avec les mobylettes pour rejoindre le foyer 3 kilomètres plus loin. Très vite je me mets en danseuse. Très vite je me claque les ischios jambiers dans la première montée. Le col de la Villette à 2% de pente sur 150 mètres. La honte. Le panaché commence à faite pschiiiit. Les capuchons vont sauter. Je suis en difficulté. Mais c’est dans la panade que les amis font vœux d’amitié. L’un des gars à mobylette freine et se met au même niveau que moi.
Il est l’heure de rentrer dans l’histoire. Il est temps d’utiliser la technique que tous les amateurs de bicyclette connaissent alors que leurs potes roulent avec des bécanes : S’accrocher à l’épaule du joueur de mobylette et se laisser entraîner par la puissance du bolide et effectuer le trajet sans stress ni effort. Ha les conards. Si j’avais su. Main gauche solidement arrimé sur l’épaule de mon fidèle destrier, main droite sur la poignée droite du vélo, je suis chaud. La mobylette arrive très vite à sa vitesse de croisière (50km/h), des sensations que vous ne connaissez pas. Mais je suis là pour vous les retranscrire au mieux. Je vibre. Les secousses sont réelles. Les canettes de panaché claquent sa race mais ça tient.
Flirter avec les éléments ça ne me fait pas peur (comme dirait Amel Bent dans sa chanson chépakoi). On franchit le mur du son du village et on s’offre une pointe à plus de 60km/h à la faveur d’une descente. Le vélo tremblote du cul, les poignées s’agitent, les Kinder fondent. C’est le défi de trop. Le carter arrière de la mobylette ( le carter c’est un gros bout en plastique qui recouvre des éléments de la mobylette et lui donne un style cool) (no rage de mon explication aux petits oignons), donc, merde je suis perdu dans mon écriture à cause de la parenthèse explicative.
Alors oui, donc le carter de la mobylette de mon copain est décalé de quelques centimètres par rapport aux autres morceaux en plastique. J’espère que vous suivez car je sais plus ce que j’écris. Il y a donc un décalage qui décale. Suivez-bien car ce décalage-là va avoir son importance. Et moi pendant ce temps-là je ne tournais pas les manivelles mais j’avais la tête qui tournait. 60km/h de pointe, bourrasque dans la gueule, moustique(s) dans la bouche et ma main gauche proche de la tendinite des doigts à force de m’agripper à mon cocher. D’ailleurs transit par le froid et le manque de force, ma main lâche l’épaule de mon sauveur. Pas si grave. J’effectuerai le reste du trajet en roue libre si je puis dire.
Effectivement.
En lâchant l’épaule de mon gars, la pointe de la poignée gauche de mon vélo trouve le moyen de s’encastrer dans le petit trou/décalage du carter de la mobylette de mon copain. Moi je suis pas un con. Je détecte les emmerdes quand elles se présentent. Je commence à gueuler « arrête la mob’ bébé » (j’appelle mes copains « bébé » no jugement stp). Evidemment au milieu du vacarme des bécanes avec leurs pots d’échappements digne des vaisseaux de Star Wars, ma voix de jeune boutonneux ne porte guère.
Puis quelques secondes pour l’éternité. Mon vélo avance tout seul. La pointe de la poignée encastrée dans la mobylette. Le vélo continue d’avancer. Tout droit. Je lève les mains en l’air à faire des signes. C’est la farandole du comique qui perds les pédales au sens propre comme au figuré. Le vélo continue d’avancer. Un peu moins droit. Même franchement en biais. La pointe de la poignée se détache. Mon vélo est comme une moto lors des Grand-prix sur un virage. Le bitume est ma patrie et je m’écrase comme une merde. Le bitume brûle et râpe ma peau sur de long centimètres. La douleur est assez forte. Mes canettes de panaché (technique pour séduire la belle) (j’apprendrai plus tard qu’elle fumait des Lucky Strike avec Frédéric cet enfoiré) ont explosés en plein vol. Les Kinders n’ont plus de surprise(s) dans l’œuf, c’est la déchéance. La bande continue le trajet l’air de rien. Je fais connaissance avec mon sang. Puis l’un des gars se retourne. Je suis l’attraction. Toujours. Tout le temps. Merde.
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Alors. Il y a la fois en scout (il y a longtemps) ou c'était ma première fois en camping ... résultat j'ai pissé dans mon sac de couchage il faisait nuit et j'était toute seul dans le noir ou j'avais TRES envie de pisser mais j'avais peur de sortir tout seule
Ensuite il y a eu cette seconde fois ou j'avais aussi très envie (lors d'une promenade scouts pas longtemps après le truc ci dessus) j'avais aussi TRES envie de pisser . Ben je me suis pisser dessus pendant qu'on marchait et j'ai utiliser mon pull pour cacher la tache mais l'odeur ... personne avait l'air d'avoir remarqué mais OH MY GOD!!
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@koursk J'ai lu et relu. Je ris trop, j'ai même pas la force d'écrire un com !
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@marie-thérèse tristes realité
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Devinez qui amène sa vieille minette chez le véto pour une prise de sang et en profite pour tourner de l’œil direct à la vue de l'aiguille ? ça ne m’arrive jamais et là paf !
En plus ça n'a pas découragé la minette de râler, tout prétexte est bon pour ronchonner ! -
A 20 ans c’est la fureur du sexe, les fêtes qui donnent le tournis et la résurgence de la rébellion. A 20 ans c’était pour moi la fureur d’imaginer le sexe, les fêtes jusqu’à 20 heures et la résurgence de l’esprit de mouton.
Et pourtant.
Cette année-là il était temps d’envoyer valdinguer le slip et de vivre des sensations fortes. Football total, déplacement à l’autre bout de la France, flot d’alcool, la drague. C’est très clair ça va envoyer la sauce.
Départ au petit matin. 3h20. Il fait nuit. Sans déconner Einstein. La bande avec qui je pars a évolué. Nous ne sommes plus sur des petits branlotins de 14 ans qui font des roues arrière en mobylettes. Je pars avec des adultes confirmés. Des trentenaires, un travail, en couple, amateurs de castagne et de vivre l’adrénaline sous toutes ses formes. J’entre dans la vingtaine, dans les études (et accessoirement taper l’argent de la bourse pour financer mes voyages), en couple avec ma main, amateur de la paix des braves et de vivre la quiétude sous toutes ses formes.
Le premier écueil tombe avec l’arrivée de la voiture. Une AX de chez Citroen. Putain cette voiture c’est le bras armé de Judas. C’est riquiqui à l’arrière. Je tombe des nues quand je comprends que je devrais caser mon mètre 95 dans cette boîte à caca. 1h plus tard je demande aux gars de s’arrêter sur la bande d’arrêt d’urgence car j’en peux plus de la vie. Mes articulations souffrent, mon genou me lance, les fourmis envahissent mes semblants de muscles. J’ai l’impression d’être sous coke tellement ça fait bizarre quand le corps s’engourdi. Les gars refusent car je cite « on va pas commencer à s’arrêter toutes les 5 minutes » Conards. J’ai simulé 400 kilomètres plus loin le besoin de faire caca pour qu’ils s’arrêtent (no fake). Il a fallu m’aider pour descendre de la voiture car je ne sentais plus le poids de mes jambes et je ne pouvais pas marcher les premières minutes (no fake).
Bref tout ça c’est des clopinettes, du boniment destitué à la ménagère pour lui vendre des cornflakes. J’ai fait pire comme survivre au métro des enfers à Marseille au mois d’août avec une rame de métro bourré de 260 mecs torses nus qui permettez-moi de le dire ne sentaient pas l’énième Fleur d’évangile de Christian Dior mais plutôt Fleur d’anus version décomposé. On arrive à Nîmes tant bien que mal car c’est de cette ville qu’il s’agit. Le match se déroule, bref on s’en fou, on gagne, je suis content, j’ai bu une bière, j’ai fait le con dans la tribune, c’est merveilleux. On rentre maintenant ? Pas tout à fait.
Les gars ont faim. Direction l’un des coins huppés de Nîmes et ses restaurants. Evidemment moi j’ai pas de tunes et je m’apprête à dîner en mangeant de l’eau en carafe. Et si y a moyen de gratter du pain perdu avec des flageolets à l’apéro, ça fera le lendemain. On s’aperçoit quelques minutes plus tard que toute l’équipe technique et de commentateurs de Canal + qui était venu commenter le match est à une table voisine de la nôtre. Ho putain ils n’ont pas regretté. Nom d’oiseaux, chambrages, bataille de frites. Darren Tulett s’en souvient encore. Moi évidemment je fais genre que je suis moitié un hooligan à coup de « hé ho Canal + » genre menaçant. Puis à murmurer « vous êtes pas gentils » avec des plaques de rougeur sur les joues et la tête baissée pour éviter qu’ils m’entendent. Bref les gars commencent à me lustrer la rondelle à vouloir profiter des charmes de la ville, de manger, de picoler et tout le touin-touin. Moi je veux rentrer. L’heure du départ sonne enfin. Vaut mieux il est minuit. Y a 9 heures de routes au bas mot. Moi le lendemain je veux être dans mon lit pour lire et écouter des vidéos ASMR pour me détendre.
Bah mon cul mon colonel. L’un des gars a le malheur de prononcer ces mots « Bon. Y a peut-être un bar avec des strip-teaseuses histoire de partir sur une bonne note ». Ha non de dieu, qu’est-ce qu’il n’a pas dit le cochon. Les autres ont déjà le pantalon en quarantaine. L’enthousiasme prospère à vitesse grand V, les chibrax sont en feu. Moi je me dis intérieurement « Voir des dames nues c’est pas très bien » mais au fond de moi, vibre, soyons honnêtes, une petite fibre patriotique à base de « ça doit être mieux que sur des posters remarque ».
Allons-y donc gaiement ! 15 minutes plus tard nous voici à l’entrée du temple de la luxure. C’est branché, jeune, funky, ça danse, on devine au loin les dames qui ne s’embarrassent pas de sweat zippé à capuche et font tomber les artifices qui leurs servent de vêtements. La musique pulse sa mère. Je bouge la tête de droite à gauche l’air de dire « je suis dans le rythme, il faudra compter sur moi ce soir » alors que clairement je commence à avoir la tête qui tourne tellement la musique est forte.
Boîte de strip-tease. Moi. Vous sentez que quelque chose cloche n’est-ce pas ? Vous la sentez la douille ? Calme-toi, elle arrive. Si vous avez lu jusqu’ici félicitations, il est temps d’arriver à la chute finale. Je m’apprête donc à rentrer dans la boîte pour reluquer des culs. Voilà. C’est dit. Je porte mes balloches et on se parle dans le blanc des yeux.
Oui MAIS.
Mais.
Les gars eux sont des fêtards, en bringue tous les week-ends. Ils sont habillés casual, classique, propre sur eux, des jeans seyants qui moulent le derrière, des hauts d’hommes matures et responsables, des petits mocassins marrons qui ne sentent pas Kiabi. Pas l’allure de supporters frénétiques. Moi en revanche c’est la panoplie du parfait footix de base : Pantalon de survêt Olympique de Marseille, tee-shirt OM, casquette OM, montre OM, caleçon imperméable OM, chaîne avec pendentif OM. C’est bien simple, à l’époque vous m’auriez croisé, vous m’auriez lancé des cailloux.
Le premier gars fait face au videur. (un gars de 2m08, même moi je me sentais petit à côté de ce porte-avion humain) Il passe. Le videur le check, ça respire la camaraderie. Le deuxième aussi. Puis les deux autres. Ça se check dans tout les sens. Le videur donne limite des conseils pour mieux apprécier le spectacle à l’intérieur. Je fais partie d’une bande qui appartient à l’élite. Je ferme la marche et m’approche du videur. Je fais un pas en avant. Puis 12 en arrière. Il frappe son poing énorme digne de Thor sur mon torse, me fait reculer et j’entends le couperet s’abattre sur moi « ça ne va pas être possible petit ». Petit ? « Conard. Je fais 1m95 » est la réponse que j’ai envisagé. Ma bouche, elle, a sortie malgré moi « pardon monsieur ». Il me toise de la tête aux pieds.
J’ai compris. Il a compris. Nous avons tous compris que j’ai compris. La sueur perle sur mon front. Les gars sont déjà tous à l’intérieur prêt à muscler les zygomatiques de leurs verges ruisselantes de sueurs, elles aussi. Je crie aux gars « coucou les amis je ne peux pas rentrer à cause de mes habits, vous venez ? ». Faut-il être innocent dans la vie. Le dernier gars qui était rentré dans l’antre de la luxure se retourne et me dit (je me souviendrais toute ma vie de son visage à ce moment-là, le petit enculé) « T’inquiète, on reste 5 minutes et on revient, on va pas te laisser ».
J’ai attendu environ 5 c’est exact. Pas 5 minutes. 5 heures. La fermeture de la boîte de strip-tease. J’avais trop peur de m’isoler seul dans le Nîmes endiablé. Je suis resté toute la nuit pas loin des videurs par « sécurité ». Dés fois j’essayais de communiquer avec eux pour faire le gangster mais ils m’ont envoyé chier. Dés fois en scred, quand les gens rentraient dans la boîte, je me rapprochais discrètement du videur, genre, je faisais partie de la Team élite, genre, j’avais un droit de regard sur ceux qui rentrent et ceux qui ne rentrent pas. L’adrénaline pure. La honte totale. Je fumais clope sur clope, j’ai cramé mon bas de survêt à cause de la cendre, j’étais toisé du regard comme étant un vilain Tommy perdu dans la savane.
A 5 heures du matin nous partîmes. Je n’ai pas vu défiler les dames toutes nues. Mais j’ai vu défiler les 9 heures de voyage retour dans l’AX avec de nouveau les jambes dans le coma.
Un week-end comme un autre.
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@koursk
Étant jeune, il m'est arrivé une histoire similaire!Soirée prévue dans la boîte branchée du moment, la promesse d'une soirée bourrée de meufs jolies, comme toujours avant d'aller dans la boîte on se fait un B2G entre potes, que des mecs...
On arrive bien cuits devant la boite et là un pote a la brillante idée de faire des groupes pour mieux passer...et on me désigne comme le premier, donc seul je m'élance en un déhanchement félin et bacanaleque..mais le videur me refoule "vous êtes seul ? Ok ça va pas être possible" (première et dernière fois que ça m'arrive ).
Je fais demi-tour et je dis aux potes que ça n'est pas passé, ils me disent que bien entendu ils ne vont pas m'abandonner... à ce moment précis passent deux meufs en mini-short en jean avec des formes à faire sauter n'importe quelle braguette !
Là mon pote me dit "ah ouais ça donne quand même envie...on rentre 5 minutes et ensuite on te rejoint"
Ouais bien entendu, après 1h j'étais encore devant à attendre! Donc je me suis dirigé vers la rue dans laquelle j'avais garé ma Corsa sexuelle, et j'ai attendu, il se trouve que cette rue était la "rue des putes" de la ville, et je me souviens avoir longtemps conversé avec un travlo brésilien, après j'ai vomi puis dormi dans la caisse...
Vers 5h les potes sont revenus, aussi désolés que pétés, fin de l'histoire.