@Jabba-the-Hutt : Non non, je ne prends rien à titre perso, je désirais seulement tempérer une idée reçue abondamment colportée en ce moment. Et revenir sur un aspect qui est peu évoqué : l'apparition du travail précaire dans les années 80, qui a créé de l'instabilité chez les jeunes concernés et chez les travailleurs plus âgés dépourvus de formation. Les mi-temps appelés alors CES (Contrats emploi solidarité) et par la suite, les jobs sous "contrats aidés" dont les administrations et le milieu associatif étaient les principaux pourvoyeurs.
Pas de quoi fabriquer des yachtmen et des cougars multipropriétaires.
Bien sûr qu'il est plus dur aujourd'hui de s'en sortir qu'en 1980. Vu déjà le prix des loyers, où tu laisses un bras pour avoir le droit d'habiter un placard à balais pompeusement qualifié de "studette" dès que tu habites une ville grande à moyenne qui compte un à plusieurs bassins d'emplois... ou dans sa périphérie. Et les charges incompressibles, et tout le reste. Recalculés à la hausse depuis le hold-up du millénaire, le passage à l'euro-de-singe.
Sur l'augmentation exponentielle des charges, elle va de pair avec celle de la bureaucratie, des plus coûteuses, et du financement des retraites, vu qu'on est de plus en plus de vieux et que ça ne va pas s'améliorer dans les années à venir.
Le noeud est inextricable, en somme...